Boccolacci reprend de la glace
Rossi Par Michel Turco, éditions Solar, 28x28 cm, 250 pages, 29,90 €. Si vous avez aimé « Rossi, la légende », son premier ouvrage consacré à l’iconique pilote italien, vous adorerez « Rossi ». Notre confrère toulonnais Michel Turco, reporter à Moto Revue, passe ainsi la deuxième avec cet album de souvenirs taille XXL abondamment illustré qui relate la fabuleuse trajectoire et la fantasque personnalité du « Doctor ». « Ce qui me fascine chez lui, c’est sa passion et sa connaissance de la course », écrit Johann Zarco dans la préface. Une course encore loin d’être finie, à 39 ans... Par Yvon Amiel, éditions Bed & Historic Motors, 28x20 cm, 40 pages, 13,50 €. Chez ses fans en culottes courtes, nul doute que le onzième épisode des aventures d’Antoine le Pilote décrochera la pole position au pied du sapin de Noël. En 2018, le petit héros animé par l’illustrateur cannois Yvon Amiel ne pouvait disputer qu’une course : le Grand Prix de France. Mais attention, un GP unique en son genre puisqu’il dompte une Matra MS 620 face à des rivaux tous français, Alain, Esteban, Jules... 3, 2, 1, vroooooaa ! Renseignements et commandes : www.bedandhistoricmotors.com C’est déjà l’heure de la rentrée des glaces pour les givrés du volant ! Rendez-vous fixé samedi et dimanche prochains à Val Thorens, traditionnelle manche d’ouverture du Trophée Andros. Qu’on se le dise : histoire de fêter comme il se doit son 30e anniversaire, la série hivernale met les petits plats dans les grands. Ainsi, le Stade de France fait son retour au calendrier pour un show final programmé le 9 février, après Andorre, l’Alpe d’Huez, Isola 2000 (11-12 janvier), Serre-Chevalier, Lans-en-Vercors et Super-Besse. Côté course, les projecteurs seront principalement braqués sur les trois nouvelles voitures électriques - domptées par Franck Lagorce, Nicolas Prost et Aurélien Panis - qui vont défier les reines de la glisse à moteur thermique. Parmi ces dernières, nous suivrons de près la BMW M2 portant le numéro 7. Tout simplement parce qu’il s’agira de « l’autoécole » de Dorian Boccolacci ! « Trois courses, une victoire (à Isola 2000, ndlr) : ma première expérience sur ce terrain si différent, dans les rangs du Trophée électrique, s’était plutôt bien passée l’hiver dernier », confie le Cannois de 20 ans qui vient d’achever une saison à deux vitesses - GP3 puis F2 - à Abu Dhabi. « L’équipe Classic & Modern Racing cherchait un jeune pour remplacer Lagorce. Max Mamers, le patron du Trophée Andros, leur a soufflé mon nom. Et voilà ! » Engagé en catégorie Élite, en compagnie d’Eddy Benezet, champion en titre promu en Élite Pro, le rookie azuréen espère se faire à nouveau remarquer : « Avec les quatre roues motrices et directrices, il va falloir adapter mon pilotage. Je découvrirai la voiture sur place, ce week-end. Alors, à moi d’apprendre vite. On y va pour se faire plaisir. Et plus, si affinités... »