Promesse d’un renouveau
Thierry Sordello () ,
le fondateur, en , des Cycles Sordello, apprécie la sécurité, la convivialité du quartier. Le magasin bénéficie du passage, avenue Franklin-Roosevelt, un axe très fréquenté, avec un revers à la médaille : « Pendant les heures de pointes, c’est bouché. Il y a trop de véhicules et un problème de synchronisation des feux entre Le Cannet et Mougins. En plus, les places de parking gratuites sont sans cesse occupées. Il faudrait peut-être instaurer un système payant, quitte à ce qu’on rembourse nos clients. »
Dilemme sur le stationnement
A l’Hélios, de l’autre côté du carrefour, le boucher d’Oasis Viande fait grise mine. « Avant, c’était magnifique. Maintenant, c’est nul… » A la boulangerie Gazzera, le patron n’apprécie pas le stationnement payant : « Après h , les ASVP ne passent plus. Il n’y a plus de places libres. On aimerait La BAM, fondée en et fermée en septembre , a marqué le quartier. Elle comptait employés l’hiver et jusqu’à l’été, selon Monique Ottaviani, ancienne comptable de l’entreprise. On y traitait jusqu’à tonnes de linge par an, et pour cela, des équipes se relayaient depuis tôt le matin jusqu’à heures autour des machines à laver d’une capacité de kilos, de la calandre à drap, des calandres à petit linge et de la préparation des expéditions. Finalement, Elis a racheté le savoir-faire et le matériel, mais « ça n’a pas marché » raconte Monique Ottaviani, « seulement quelques personnes ont dû aller travailler là-bas, à Carros. » avoir des arrêts minute. » Au
bar-tabac le Fontenoy () ,
la patronne, Nathalie Gall, n’a pas la même analyse. « C’est plus calme depuis les stationnements payants. Je souhaite le retour à la gratuité. » En plus, elle réclame davantage d’animations dans le quartier, tel qu’un marché.
Affaires mitigées
Olivier Choucroune, le patron
relativise. « C’est difficile pour tout le monde économiquement. Le quartier est agréable
Pharmacie Hélios
de la
et on évolue en toute sécurité. » Il estime que le stationnement payant avec une heure gratuite fonctionne bien. Cependant le boulevard Monod mériterait pour lui une rénovation. Isadora Peritore, de la Compagnie des Encres () , qui vend des recharges de cartouches usagées à moindre coût, est à peu près du même avis. Quant aux affaires, qu’elle estime mitigées : « Heureusement qu’on a beaucoup de personnes âgées », dit-elle. « Elles sont fidèles et nous font vivre. »
I. V.