Balotelli n’a rien réussi
✔ BENITEZ : la main ferme à bout portant dans un angle fermé face à Tait (57e). Et une bonne sortie au devant de Bahoken (66e). L’unique satisfaction de la soirée : le gardien argentin signe un 6e match d’affilée sans prendre de but, battant le record de 1959… Ce triste Nice-Angers rentre donc dans l’histoire.
✔ ATAL : toujours remuant, notamment à la fin. Et à l’aise avec le ballon, ce qui ne gâche rien. Pas le meilleur Atal, mais au milieu de la morosité, il a apporté quelques étincelles.
✔ HERELLE : il a tenté d’apporter son gabarit sur les coups de pied arrêtés à la fin, en vain. En ce qui concerne l’étanchéité de la triplette Herelle-Dante-Sarr, elle affiche sa garantie.
✔ DANTE : Remplacé par Boscagli (77e), à cause d’une gêne aux ischios. Jusque-là, le ‘‘Commandante’’ avait fait le boulot, signant des interventions de qualité face à un adversaire pas non plus foudroyant, c’est un euphémisme. Il a quitté l’Allianz sans boiter et devrait passer des examens aujourd’hui. ✔ SARR : propre dans ses interventions, et bien placé. ✔ CYPRIEN : précis dans ses transmissions en début de rencontre, il a baissé en influence au fil des minutes. Emoussé physiquement. Il a fini avec des crampes.
✔ LEES-MELOU : il est parti sur un bon rythme, lui aussi, mais les efforts pour boucher les trous sur les côtés ne l’ont pas épargné. N’a pas trouvé l’efficacité vers la surface de vérité sur la fin.
✔ MAKENGO : en soutien de Balotelli, une position de 2e attaquant inhabituelle pour l’ancien caennais. Il rate une balle de but qui semblait immanquable dès l’entame. Un tournant, car il a peu pesé par la suite et les ballons exploitables ont été rares. Remplacé par Srarfi (64e).
✔ TAMEZE : lui aussi proche de Balotelli devant. Il a fait les appels, il a trouvé Saint-Maximin parfois. Un bilan trop maigre cependant.
✔ SAINT-MAXIMIN : attaquant, et en même temps latétal gauche. Une équation difficile à tenir à la perte du ballon. ‘‘Saint-Max’’ a pourtant délivré quelques bons ballons. Et presque une passe décisive à Balotelli si l’Italien avait été dans un soir normal. A la 92e, il fait le geste juste devant Butelle sorti de sa surface, mais le gardien angevin (expulsé) n’a pas enlevé la main.
✔ BALOTELLI : tirs trop mous, contrôles ratés, comme sur la passe de Cyprien (23e). Un Balotelli méconnaissable. Non pas grincheux, disponible, même, mais d’une maladresse quasi-incroyable. Preuve que la confiance a déserté l’attaquant italien. Presque 6 mois sans marquer, c’est énorme. Encore un contrôle raté (49e), une volée totalement raturée (57e), et les premiers sifflets sont descendus de l’Allianz… Remplacé à la 64e par Ganago, il a été réconforté par Vieira ce qui ne l’a pas empêché de rentrer direct aux vestiaires.