Label de qualité pour le parc des Bois de Grasse
Le parc d’activités a reçu une distinction pour ses démarches exemplaires. Une première dans le département et une fierté pour Laurence Monrose, présidente de l’association EBG
Cinq ans d’existence et autant de travail pour obtenir une certification à quatre lettres et un signe. C’est peut-être un détail pour vous mais pour l’association Entreprises Bois de Grasse et sa présidente Laurence Monrose, ça veut dire beaucoup. Surtout quand les Bois de Grasse peuvent s’enorgueillir d’être le seul parc d’activités du département à posséder ce label. Une distinction saluée par les hautes instances de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) Côte d’Azur et de la communauté d’agglomération du Pays de Grasse (CAPG) lors du dévoilement de la plaque symbolique, mardi soir au Cube Réceptions.
À quoi correspond cette labellisation ? C’est une fierté ?
Pour obtenir ce label, il faut remplir des critères exigeants sur des thèmes variés comme “l’aménagement judicieux” du territoire, l’optimisation du foncier, la valorisation et préservation du paysage, la qualité de la vie locale, l’animation du parc d’activités, le développement du lien entre les entreprises et l’amélioration du quotidien des salariés et usagers du parc. Autant de thématiques sur lesquelles nous travaillons au quotidien au sein de l’association Entreprises Bois de Grasse, dont je suis présidente. Je suis particulièrement fière car notre parc d’activité est le seul des Alpes-Maritimes à avoir été récompensé. Cette labellisation représente cinq années de travail. L’année aura été marquée de belles distinctions pour le parc du Bois de Grasse. En avril, notre film promotionnel a été couronné du trophée du film d’entreprises dans le cadre du festival du même nom, organisé par l’Azur Festival.
Dans votre discours, vous avez évoqué le fait d’être « tous dans le même bateau et d’aller dans le même sens », c’est important d’être épaulé par la ville et l’agglo ?
C’est incontournable. Si on doit déjà traiter un combat, on va perdre beaucoup de temps et d’énergie. Nous avons eu une grande chance d’être soutenu rapidement par Jérôme Viaud. On avait un sujet, on allait le voir, on voyait si c’était possible ou non et comment on pouvait avancer. Il n’y a jamais eu de négociation, toujours des échanges sur “comment peut-on aller plus loin”. Nous étions sur la même ligne dès le départ. Je remercie sa disponibilité et celle de ses équipes.
Daniel Sfecci, vice-président de la CCI Côte d’Azur dit que « vous représentez l’entreprenariat», qu’est-ce que vous ressentez ? Je suis un peu gênée [rires] C’est très sympathique de sa part mais bon ...
[À ce moment de l’interview, une collaboratrice de Laurence Monrose prend la parole : «Je me permet d’intervenir car Laurence ne vous le dira pas mais c’est un catalyseur d’énergie. Elle a cette capacité à entraîner tout le monde dans son sillage et à travailler de concert jusqu’à ce que les choses se passent. Elle ne reste pas sur une ligne statique. Elle n’hésitera jamais à prendre son téléphone, même tard le soir.» C’est mon côté harceleuse ! [rires] En tant que chef d’entreprise, on ne peut pas rester isolé, c’est impossible. Si on ne regarde pas son environnement et qu’on ne travaille pas main dans la main, ça ne sert à rien. Faire grandir autour de soi, en atteignant ses objectifs, c’est juste magique.
Quelle est la prochaine étape ?
Il faut optimiser et faire évoluer notre patrimoine. Ce label possède un autre niveau. On nous a donné des axes sur lesquelles nous pouvons travailler dans les deux ans à venir afin d’obtenir un label “++”. Les clubs d’entreprises qui ont ce label ont plus de ans d’existence. Ce qui me fait plaisir, c’est que nous avons obtenu le premier échelon alors que nous avons à peine cinq ans et peu d’expérience. Je pense que cela va booster tous les chefs d’entreprises du Bois de Grasse. Nous avons déjà réalisé la signalétique du parc, la sécurisation piétonne et routière, l’animation et dynamisation au profit des collaborateurs, les “EBG Days”, l’aire de détente, le terrain de pétanque, les afterwork et le plan de déplacement inter-entreprises. Nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous avons le projet d’un parking commun, d’une crèche inter-entreprises, des activités de loisirs et de sports… Nous ne manquons pas d’idées pour resserrer le maillage des entreprises.