Desens et le Monopoly
«Ilyaàpeineplusd’unan,le nouveau maire de Mandelieu-La Napoule prenait la place de son oncle sans repasser devant les urnes, se souvient Jean-Valéry Desens. Et d’ores et déjà, son bilan porte l’empreinte du joueur compulsif de Monopoly. » L’opposant mandolocien fait les comptes : « € dans des escaliers en marbre pour un parking public, € pour une fontaine lumineuse musicale sur ce même parking public, € pour un rond-point absolument inutile en face de la gendarmerie, , M€ pour le projet MLN Service dont la ville n’a pas besoin, M€ pour réhabiliter un parking public existant… tout cela en quelques mois et la liste est encore très longue. « Alors que les Mandolociens et les Napoulois subissent une pression fiscale importante, alors que comme tous les Français, ils voient leur pouvoir d’achat rogné un peu plus chaque jour, comment pourraient-ils accepter que leurs impôts soient dépensés sans vision à long terme et dans des projets inutiles en total décalage avec la réalité ? Personne n’est naïf, et tout le monde aura compris qu’en perte de vitesse à l’approche des élections municipales le maire tente de séduire les électeurs à coup de projets bling-bling. » Un maire à qui Jean-Valéry Desens fait l’observation suivante : «Les compétences d’un élu ne se mesurent ni à la taille de sa voiture, ni à la marque de son costume et encore moins à sa faculté à dilapider l’argent des citoyens dans des projets à l’utilité plus que discutable. Les compétences se mesurent à sa capacité à comprendre les enjeux, à déceler les besoins et à y répondre en utilisant l’argent public de la manière la plus judicieuse et responsable. C’est la fameuse “gestion en bon père de famille” qui plaisait tant à votre oncle. Ainsi, à quelques jours du vote du budget communal, je vous demande de reprendre pied avec la réalité, de définir une feuille de route en adéquation avec les besoins des citoyens et de cesser le maquillage fastueux de la ville. »