Les appels au calme de l’exécutif
L’exécutif et désormais une partie de l’opposition ont multiplié les appels au calme, hier, face au risque d’une nouvelle explosion de violences ce week-end. Des dizaines d’appels à manifester à Paris se concurrencent sur les réseaux sociaux, donnant pour la plupart rendez-vous sur les Champs-Élysées. Devant le Sénat, le Premier ministre Edouard Philippe a solennellement demandé aux « gilets jaunes » de ne pas se rendre à Paris pour « éviter qu’ils soient pris au piège que leur tendent les casseurs ». Le président a demandé solennellement aux partis politiques,
aux syndicats et au patronat « de lancer un appel clair et explicite au calme » .Il semble avoir été entendu par l’opposition, qui s’était encore montrée très offensive la veille, et les sept principaux syndicats qui ont mis en garde contre « toutes formes de violences dans l’expression de revendications ». Le groupe socialiste de l’Assemblée nationale a lancé « un appel à la responsabilité ». Le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a appelé le gouvernement à « casser les casseurs ». Marine Le Pen, a souhaité des « mobilisations pacifiques ».