L’OM au bord de la crise de nerfs
6 défaites en 9 matchs
Six défaites sur les neuf derniers matches toutes compétitions confondues .... L’Olympique de Marseille de Rudi Garcia ne parvient pas à retrouver la magie de l’an dernier, notamment la rage, et traîne ses erreurs défensives comme des boulets. « Ce n’est peut-être pas la crise, mais on s’en rapproche », a avoué le capitaine Dimitri Payet dans les couloirs de La Beaujoire. La désillusion à Nantes (3-2), mercredi, suit un pâle 0-0 contre Reims et l’infâmant 4-0 de Francfort.
Un cauchemar de défense
La sixième défaite de l’OM en 16 journées de Ligue 1, soit une de plus que toute la saison dernière, avant même la trêve hivernale, doit beaucoup à une défense calamiteuse... Les filets de l’OM ont déjà été troués 25 fois, seuls les trois relégables, Dijon, Amiens et Guingamp, ont fait pire. En versant les 13 buts de la campagne européenne dans la passoire, l’OM frôle les 2 buts par matches (38 en 21 rencontres). Adil Rami va mieux qu’en début de saison, mais il n’a pas retrouvé son autorité, et le retour de Rolando après six mois sur le flanc (tendon d’Achille) n’a pas résolu tous les problèmes. Steve Mandanda n’arrive toujours pas à retrouver son niveau. La relance de Jordan Amavi, entré en fin de match contre Nantes, après 250 minutes de ‘‘frigo’’ en L1, n’a rien donné, et Bouna Sarr n’est plus le meilleur ‘‘rookie’’ du couloir droit.
Enervé, Garcia ne trouve plus les solutions
Mais surtout trop d’erreurs individuelles plombent cette équipe. C’est la thèse privilégiée par Rudi Garcia. Mais l’entraîneur ne parvient pas à retrouver la bonne formule, celle qui avait fait de son équipe un superbe finaliste de la Ligue Europa l’an dernier. Dans sa communication, le technicien, s’il admet que la campagne européenne a été totalement ratée, dédramatise. Il rappelle toujours que le retard n’est pas irrémédiable au classement de L1, à trois longueurs du podium. Mercredi soir, il a encore pointé les réelles erreurs individuelles , des buts « pris sur exactement les choses qu’on avait montrées aux joueurs (...). A se demander à quoi ça sert de faire des préparations de match... »