Nice-Matin (Cannes)

Pink Martini au shaker, pas à la cuillère ce soir

Le groupe made in Portland invite le public à redécouvri­r ses grands classiques dans une atmosphère de célébratio­n magique. Dès 20 h 30 à Anthéa

- PROPOS RECUEILLIS PAR MARGOT DASQUE mdasque@nicematin.fr

Trinquons ! Avec l’élégance et le swing de Pink Martini, les fêtes se font plus douces... Le groupe made in Portland réinvente les codes et s’en joue. Depuis 1994, le talent de Thomas M.Lauderdale n’est plus à prouver... Lui qui sait si bien envelopper la voix suave et envoûtante de China Forbes invite chacun à célébrer l’amour et la joie. Et ça fait du bien. Ce soir à Anthéa.

Les chansons de Noël, c’est votre dada, non ?

Depuis notre premier album, c’est quelque chose qui nous tient à coeur. Mais ce ne sont pas uniquement des chansons de Noël, il y a aussi des chants de Hannouka, du Nouvel an chinois, de diverses célébratio­ns du monde entier.

C’est important pour vous cette notion d’universali­té…

Exact, comme avec Auld Lang Syne que nous avons enregistré en anglais, en arabe et en français. C’est quelque chose de très inhabituel pour un groupe américain de ne pas uniquement chanter en anglais. D’ailleurs ce n’est vraiment pas une langue que je trouve belle à chanter…

Ah oui ?

Ce n’est pas celle qui sonne le mieux pour moi. Je préfère le Portugais, l’Arabe, le Français aussi. Ah et l’Italien… Après il y a le Chinois qui est très difficile mais d’une grande beauté.

Quand vous composez, vous pensez d’abord à la langue ou à la musique ?

La musique d’abord. Une belle mélodie invite une belle langue… Et parfois il y a aussi cette envie de créer particuliè­rement dans une langue. Dernièreme­nt j’ai écouté près de  chansons en Roumain, notamment un homme considéré comme l’Édith Piaf du pays. Sans comprendre les paroles j’ai choisi de reprendre celle qui me parlait le plus. Et après avoir eu la traduction je l’ai trouvée d’autant plus belle.

Arriver dans un pays avec une chanson dans la langue du public : ça crée une atmosphère particuliè­re…

Tout à fait. C’est pour cela que nous essayons de le faire autant de fois que cela est possible.

Vous connaissez bien la France…

C’est le premier pays étranger dans lequel nous avons joué. L’accueil y est formidable. Ici nous sommes connus avec « Je ne veux pas travailler… » Antibes est une très belle ville d’ailleurs !

La France vous inspire-t-elle pour créer ?

Oui. L’atmosphère y est différente. Je compare avec les États-Unis, et je trouve qu’ici les gens sont davantage dans des relations profondes, dans la réflexion, dans la considérat­ion de l’autre.

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(DR) Pink Martini, l’élégance et le swing, toujours.
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