BOXE Les débuts réussis de Marvin Calléa
Pour sa première sortie dans les rangs professionnels, Marvin Calléa a répondu aux attentes, samedi soir à l’Escarène. Opposé au Bosniaque Ranko, le jeune Niçois a dominé les débats de bout en bout. Le poids coq azuréen s’est comporté en patron. Il a d’abord utilisé son jab à bon escient. Pour marquer des points et prendre la distance. Puis il a placé de puissantes droites. Le seul combat pro de cette soirée a été à sens unique. Dans le quatrième round, lorsque Calléa a vraiment accéléré, son adversaire fut débordé. Cette saison, Clément Champoussin a véritablement passé un cap. Depuis le Tour de l’Avenir qu’il a terminé à la 5e place finale au mois d’août, le Niçois a enchaîné les bonnes performances. De passage sur sa Côte d’Azur, le grimpeur de 20 ans est revenu sur son année 2018. « A partir du Tour de l’Avenir, ça s’est bien passé pour moi jusqu’à la fin de saison, début octobre », glisse-t-il avec modestie. L’ancien vététiste a parfaitement confirmé son Tour de l’Avenir sur les courses internationales Espoirs. Deuxième de la Ruota d’Oro, 12e du championnat du monde, pour finir avec une troisième place sur le Piccolo Lombardia (Tour de Lombardie pour les moins de 23 ans). Lors du championnat du Ce qui obligea l’arbitre à stopper le Bosniaque qui était K-O debout. Le frère de Marvin, Joe Calléa, a fait preuve de combativité face au Milanais Tommy Civiello. Mais l’expérience de l’Italien a prévalu.
Goreini, Politi et Noyez sont sortis du lot
Dans les rangs amateurs, plusieurs Azuréens se sont distingués. Notamment le cadet Romain Goreini, auteur d’un bon combat face au vaillant Transalpin Gomboli. Le lourd-léger Rachid monde en Autriche, le coureur passé par Blausasc VTT et l’UC Monaco a même terminé premier Tricolore, alors qu’il était le plus jeune de la sélection. « J’étais encore présent dans le final, mais il m’a manqué une pointe de vitesse au sprint pour faire une meilleure place, mais, dans l’ensemble, j’étais quand même satisfait ».
« Passer pro à la fin de saison prochaine »
Entre-temps, Champoussin a également revêtu le maillot de l’équipe AG2R sur deux courses en Italie (Coppa Agostoni, Coppa Bernocchi), où il avait été sélectionné comme stagiaire, lui qui porte les couleurs de Chambéry, l’équipe réserve de la formation de Vincent Lavenu. « C’était très enrichissant, surtout n’a eu aucun mal face au Bosniaque Zunik. Alors qu’Aaron Bertrand s’inclinait de peu aux points, son camarade Hoan Hi Quistrebert engrangeait un nouveau succès. Le septième en autant de combats amateurs. A cause d’un point de pénalité, le Cannois Arfaoui n’a obtenu que le nul face à l’Italien Bocagli. De son côté, le lourd-léger Politi a montré de bonnes aptitudes techniques, à l’instar du régional de l’étape : Emmanuel Noyez. L’élève de Strocchio a effectué un véritable festival. A l’aise sur ses jambes, que j’ai eu la chance de courir aux côtés de Romain Bardet. Tous les stagiaires n’ont pas cette opportunité. » En 2019, celui qui passera en parallèle sa troisième année de DUT technique de commercialisation au Bourget-du-Lac (Savoie) espère bien revivre une saison aussi riche chez les Espoirs pour rapide de bras et imprévisible, Noyez a maîtrisé techniquement son sujet. Ce fut l’une des satisfactions de cette soirée qui a vu l’organisateur Johnson Calléa reverser une partie de sa recette au jeune handicapé Sylvain, dans le cadre du Téléthon. On a donc mis du coeur à l’ouvrage sur et en dehors du ring samedi à L’Escarène. ensuite vivre de sa passion. « Je pourrai mieux préparer les courses, car je serai sûrement sélectionné (en équipe de France Espoirs). J’espère que ça va marcher car, dans le vélo, la forme peut vite tourner mais l’objectif sera de passer pro à la fin de saison prochaine ». Italiens, Roumains, Portugais ou encore Japonais avaient fait le déplacement pour la 25e édition du Tournoi international de judo par équipe de Monaco, disputée hier dans les gymnases du stade Louis-II. Sur les 15 formations en compétition, c’est finalement la délégation russe qui est repartie avec le Trophée Gérard Bertrand, l’emportant de fort belle manière contre l’INSEP en finale (6-1). Le classement reflétait bien la dimension mondiale du tournoi puisque la troisième place est revenue au Portugal et au Japon.
L’OJN avec Pietri et Korval
Les Nippons ont d’ailleurs validé leur présence sur le podium en battant l’Olympique Judo de Nice, emmené par les deux Loïc, Pietri et Korval. Quant à la formation monégasque, tombée en quarts de finale contre l’INSEP (34) puis en repêchage… face à l’OJN (3-4), elle a tout simplement signé sa meilleure performance depuis le passage du tournoi en format « équipe ». Et ce, avec un effectif issu à 100% du Judo Club de Monaco et qui comptait quatre Monégasques. « Je suis très fier de leur tenue au combat, saluait Eric Bessi, le président de la Fédération monégasque de judo. Il y a eu du beau judo et des combats très disputés, beaucoup sont arrivés jusqu’au golden score. Le combat le plus long a duré 20 minutes ! »