Nice-Matin (Cannes)

La souffrance des patients au coeur de la recherche

Une journée de conférence­s a été mise en place par les comités de lutte contre la douleur de la région Paca-Est et le centre hospitalie­r de La Fontonne

- G. DE L. glunardo@nicematin.fr

Veillée provençale

Vendredi  décembre à  h  précises, aux espaces du Fort Carré, l’associatio­n par des enfants pour des enfants organise une soirée « veillée provençale », avec les chorales des Coteaux d’Azur, taca d’oli, les latines et le conteur Thomas Bartoccion­i. La mérenda (fromages, charcuteri­e, châtaignes) et la soirée :  €, au profit d’enfants et familles en difficulté. Sur réservatio­n obligatoir­e jusqu’au  décembre dernier délai au .....

Fête de la bûche

La traditionn­elle fête de la bûche aura lieu dimanche  décembre à  h, place du Safranier. Vin et chocolat chauds. Chants traditionn­els et provençaux. En cas de pluie, replie sous la halle du marché provençal. Des gobelets réutilisab­les et leurs porte-gobelets seront disponible­s pour  euro chacun. L’ensemble pourra être conservé ou rendu et remboursé.

Des premiers cris jusqu’au dernier soupir, la douleur fait partie intégrante de notre vie. Évoluant et variant selon les symptômes et les patients, difficile de la mettre dans une case bien précise. Pour tenter de trouver des alternativ­es et surtout des solutions, les comités de lutte contre la douleur (CLUD) se réunissent chaque année partout en France. Celui de la région Paca-Est s’est rassemblé à

(1) l’occasion d’une journée de conférence ouverte aux profession­nels de la santé. Organisé cette année par le centre hospitalie­r de la Fontonne, cet événement s’est tenu au sein des Espaces du Fort Carré.

Une médecine tournée vers l’avenir

L’objectif de cette rencontre ? « Permettre à tous de partager ses expérience­s et ce qui a été fait dans la prise en charge de la douleur pour tous les âges», explique Catherine Tardy, Sage-femme au CH. Un partage essentiel pour Jean Leonetti, le maire : « Je suis persuadé que dans beaucoup de domaines échanger ses expérience­s apporte énormément. Les données collective­s sont toujours plus riches que les certitudes individuel­les. » Au total, plus d’une dizaine de conférence­s et divers ateliers ont rythmé cette journée. Des techniques non médicament­euses, telles que la méditation, l’hypnose, la musicothér­apie, aux cas plus particulie­rs, telle que la prise en charge de la douleur pré-opératoire ou l’utilisatio­n d’outils non-médicament­eux, de nombreuses thématique­s ont été soulevées. Avec toujours cette approche, celle de regarder vers l’avenir. « Cette journée a pour but, à travers les échanges interdisci­plinaires d’organiser les prises en charge de demain et de réfléchir, discuter aux alternativ­es futures », précise Jérémie Secher, directeur du centre hospitalie­r. Le bien-être des patients, à tout âge a été au coeur des préoccupat­ions. Mais cette réflexion s’étend plus largement au corps médical. À l’heure où ces profession­nels crient au quotidien leurs souffrance­s par manque de moyens, ces alternativ­es pourraient-elles les aider ? Pour Catherine Tardy, sage-femme, oui. « Si l’on prend le temps de soulager un patient, et si l’on sait avec quelles techniques calmer sa douleur, il ne passera pas son temps à nous appeler. Mais ça signifie de se poser et de perdre du temps pour en gagner d’une certaine mesure. »

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Cette journée de conférence a été lancée par le Docteur Kenza Bouredji, présidente du CLUD du centre hospitalie­r. (Photo G. de L.)

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