Nice-Matin (Cannes)

« Il faut que je me relance » Les news

En manque de temps de jeu à la Fiorentina, Valentin Eysseric envisage un prêt lors du prochain mercato

- VINCENT MENICHINI

Parti à Florence en  pour vivre sa première expérience à l’étranger, Valentin Eysseric ne regrette pas son choix mais aspire à retrouver du temps de jeu, dès cet hiver. A  ans, l’ancien milieu du Gym ne serait pas contre un retour en Ligue . En attendant, il nous a parlé de l’Italie et de la Viola.

C’est comment la vie à Florence ?

Très agréable. La ville est magnifique. Je commence à vraiment bien me débrouille­r en italien. J’en avais fait à l’école, heureuseme­nt...

Depuis votre arrivée à l’été , vous jouez peu...

J’ai connu une première saison compliquée ( apparition­s en Serie A,  but). Ce n’est pas mieux depuis la reprise. Je joue peu, voire plus du tout depuis fin octobre. Ce n’est pas comparable avec ma dernière saison niçoise mais j’ai fait un choix. J’aurais pu rester. Malgré tout, j’ai appris en Italie, où le travail tactique est quotidien. On fait au moins une heure de vidéo chaque jour. C’est carré et très précis. Ici, tu ne peux pas dézoner quand tu veux par exemple. En tant que joueur étranger, on a parfois moins le droit à l’erreur qu’un joueur italien.

Les résultats de la Fiorentina ne sont pas fameux en ce moment...

(e) On reste sur huit matchs sans victoire, ça commence à chauffer. La Fiorentina est un club réputé, il y a de la pression. On vise la Ligue Europa, on en est loin. Malgré ça, le coach (Stefano Pioli) n’effectue pas beaucoup de changement­s dans le onze. Tout le monde reste concerné. On a un super groupe avec pas mal de Français (Dabo, Lafont, Laurini, Théréau).

La Serie A estelle supérieure à la Ligue  ?

Il y a plus de passion qu’en France, mais seul la Juventus Turin me paraît vraiment au-dessus. Une équipe comme Lyon, c’est du niveau de l’Inter, de la Lazio ou de la Roma.

En mars dernier, votre capitaine Davide Astori est décédé dans son sommeil. Comment on vit avec ça ?

C’était terrible, un moment que je ne pensais jamais vivre. On était en mise au vert, on descend au petitdéjeu­ner et on a senti l’inquiétude monter en ne le voyant pas. C’était le capitaine, celui qui arrivait toujours en premier. Ils sont allés taper à la porte de sa chambre et ils l’ont retrouvé inanimé dans son lit. Deux jours avant, on avait passé les tests cardiaques et tout allait bien. Les semaines qui ont suivi ont été pénibles, on était très marqué. Le coach n’est plus le même depuis, il relativise davantage après un mauvais résultat. C’est logique.

Compte tenu de votre faible temps de jeu, songez-vous à partir lors du prochain mercato

hivernal ?

Oui, je l’envisage. J’ai envie de jouer, prendre du plaisir. Il y a des clubs intéressés en France. Je ne veux pas aller n’importe où mais je suis prêt à rejoindre une équipe mal classée s’il le faut. J’ai l’impression de régresser en ce moment, de perdre mon temps. Je n’ai que  ans, il faut jouer. A Nice, quand j’étais sur le banc, ça se tenait car Plea et Belhanda étaient en feu. Là, c’est différent. Quand je joue, je ne suis pas à la rue... Je ne regrette rien mais il faut que je me relance cet hiver. Je me languis de trouver un nouveau challenge.

Les matchs de l’OGC Nice,

vous suivez ça de près ?

Bien sûr, c’est la base ça. J’ai ma maison dans le coin, je reviens souvent. Je suis toujours en contact avec Cardi ou Dante. C’est pas mal ce qu’ils font mais ça manque un peu de régularité. C’est une équipe très jeune. Mario (Balotelli) aun peu de mal. Mais c’est normal, il lui faut des ballons dans la surface. Là, il a tendance à trop décrocher. Il y a une belle équipe et un bon coach.

Un retour au Gym, vous ne direz pas non ?

J’aimerais bien mais je ne pense pas faire partie de leurs objectifs (sourires). Ils sont passés à autre chose, ils cherchent surtout des jeunes à fort potentiel.

Le meilleur joueur avec qui vous avez évolué à Nice ?

Ricardo, c’était un top ! Quand tu jouais devant lui, c’était un régal. Je me suis entraîné quelques semaines avec Ben Arfa. Un phénomène ! Kév Anin, c’était quelque chose également quand il voulait.

Le plus fou ?

Il y en a pas mal... Mario (Balotelli), c’est costaud dans ce domaine. Renato (Civelli), aussi, il ne fallait pas trop le chauffer. ✓ Le club de Banfield, où évoluent Renato Civelli et Dario Cvitanich, s’apprête à officialis­er l’arrivée d’un entraîneur de renom. Pour succéder à la légende Julio César Falcioni (champion en ), les dirigeants ont su convaincre Hernan Jorge Crespo qui formait avec Gabriel Batistuta un duo d’attaquants mythique en sélection argentine. Avant la trêve, Banfield est allé s’imposer à Santa Fe (-). Civelli était titulaire, Cvitanich suspendu.

✓ Deux mois que Vincent Koziello n’avait plus été titulaire avec Cologne. L’ancien Niçois a retrouvé une place dans le onze lors de la victoire de son équipe sur la pelouse de Jahn Regensburg (-). Il est sorti à la e minute. Cologne est e de son championna­t et en course pour la remontée immédiate.

✓ Saïd Benrahma a inscrit son premier but sous les couleurs de Brentford (D anglaise) lors de la défaite à domicile contre Swansea. Le club de Neal Maupay ( buts en D anglaise) n’a remporté qu’un seul de ses quinze derniers matchs et pointe à la e place.

✓ Ça ne s’arrange pas pour Fulham ! Le club de Seri et Le Marchand a enregistré une nouvelle défaite face à Manchester United (-). A Old Trafford, l’Ivoirien était titulaire. Le Marchand, lui, n’était pas sur la feuille de match, tout comme Anthony Martial. Les Cottagers sont derniers de Premier League, malgré l’arrivée de Claudio Ranieri sur le banc.

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