Nice-Matin (Cannes)

L’histoire par le texte et l’image

- C. J.B.

L’avenue Sainte-Lorette qui était autrefois l’ancienne route de Cannes revêtait encore au début du siècle dernier, un aspect rural. Son rôle besogneux restait perceptibl­e par les nombreux entrepôts qui la scandaient et les deux usines de parfumerie installées à mi-parcours. Ces deux firmes employaien­t chacune près d’une centaine d’ouvriers. Camilli, Albert & Laloue, la première en montant, fut créée en  et la seconde, Sozio Andréoli, toute proche, en . Leurs cheminées en briquettes rouges, inscrites à l’inventaire du patrimoine, s’élèvent encore derrière les hauts murs, au coeur d’un parcellair­e exigu. On y trouvait aussi, des garages, une station-service, un menuisier, un ferronnier et divers ateliers. Le boulevard VictorHugo, plus direct, rejoignant à la fois les routes de Draguignan et de Cannes, supplanta rapidement l’avenue. De plus, il conduisait à l’hôpital du Petit-Paris, construit en . Longtemps nommée, avenue du Collège, l’avenue Sainte-Lorette prit ensuite le nom de la chapelle éponyme érigée au XVIIe siècle. Devant ce lieu cultuel, se trouvait une route que l’on devine encore et qui rejoignait le boulevard Victor-Hugo, créé au milieu du XIXe siècle. En , les Grassois s’y rendirent en pèlerinage, car le choléra menaçait alors la ville.

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