Nice : la médaille de la violence gratuite à un militaire varois
Loris M., militaire varois, en goguette à Nice dimanche, a envoyé trois jeunes à l’hôpital. Manon, Ingrid et Sylvain ont été violemment frappés par l’individu. Les deux jeunes Parisiennes, étaient descendues dans le Sud pour fêter l’anniversaire d’un ami. En sortant de discothèque, vers 5 heures, non loin de la place Masséna, elles ont aperçu Loris M. en train de s’en prendre à sa petite amie. Elles ont demandé à la jeune femme si tout allait bien. Une question qui a provoqué un déchaînement de violence de la part de leur agresseur, passablement ivre. Bilan : trois blessés. Manon, 32 ans, a perdu connaissance. Elle s’est retrouvée à l’hôpital avec deux dents cassées, une lèvre éclatée nécessitant dix points de suture. Sylvain, 25 ans, présente un cocard à l’oeil gauche et un nez cassé. Ingrid, 31 ans, atteinte d’un coup de pied à la tête, s’est retrouvée avec un traumatisme crânien. Les trois amis, à peine sortis des urgences, pensaient se retrouver lundi après-midi face à Loris M. qui devait être jugé en comparution immédiate comme leur avaient indiqué les policiers lors du dépôt de plainte. Las, un juge des libertés et de la détention, dans son immense mansuétude, a libéré à l’issue de vingt-quatre heures de garde à vue, le permissionnaire, contre l’avis du parquet. Le soldat sera jugé en mars, ce qui ne manque pas de choquer les proches des victimes.