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Effondrement mortel d’un terminal de Roissy : au procès, trois sociétés reconnaissent une « faute collective »
Hier, au deuxième jour de leur procès, les quatre sociétés, dont Aéroports de Paris, poursuivies pour l’effondrement mortel du terminal E de Roissy en ont reconnu leurs responsabilités tout en se justifiant, au cours de longs débats techniques. Le groupe ADP (Aéroports de Paris), le constructeur GTM (filiale de Vinci), le bureau d’études Ingerop et le groupe d’inspection et de certification Bureau Veritas sont jugés pour homicides et blessures involontaires jusqu’à vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny. Les faits remontent au mai . Au petit matin, le toit de l’aérogare du deuxième aéroport européen avait cédé, entraînant la destruction d’une partie du terminal, mois après son inauguration. Six arcs en béton et quatre passerelles s’étaient effondrés sur une trentaine de mètres faisant quatre morts et sept blessés. En forme de long tunnel, le terminal E, vitrine de Roissy, avait été dessiné par l’architecte Paul Andreu, également concepteur de l’Opéra de Pékin. Sa construction avait coûté à ADP quelque millions d’euros. L’audience, suspendue aujourd’hui à cause de la grève des avocats qui protestent contre le projet de réforme de la justice, reprendra demain avec l’audition des parties civiles.