Kymco Xciting S i
La deuxième génération de Kymco Xciting 400 offre un tempérament à la hauteur de son look sportif. Un terrible concurrent pour le Yamaha X-MAX 400.
Avec sa peinture bleu mat bien appliquée et ses optiques à Leds, le nouveau Kymco Xciting 400 attire immédiatement le regard. Si ses lignes acérées évoquent celles du Yamaha XMAX, le scooter taïwanais ne manque pas de personnalité. Sa finition n’a rien à envier à celle de son rival avec des plastiques à l’aspect robuste et des ajustages précis. En revanche, le barillet de contact et la grande clef font un peu désuets comparés à la clef main libre du Yamaha. Le Kymco Xciting 400i souffre aussi d’un coffre trop étroit qui n’accepte qu’un casque jet. Pour se rattraper, il mise sur son instrumentation numérique qui se connecte à un smartphone via une application baptisée noodoe. Celle-ci permet de personnaliser les fonds de compteur, localiser son véhicule et profiter d’un système de navigation. Mais la connexion n’est pas toujours fiable et le repérage moins efficace que celui d’une application comme Waze ou TomTom. Sur le plan dynamique, le Kymco Xciting ne mérite que des éloges. Son monocylindre de 35 ch ne vibre pas trop, fait preuve d’un sacré punch au démarrage et ne manque pas d’allonge (160 km/h au compteur en vitesse maxi). Les petites roues confèrent une belle maniabilité à faible allure et l’amortissement assez ferme préserve une grande stabilité sur voie rapide. Le confort n’est pas des plus douillets mais s’avère moins percutant que sur l’ancienne génération de Xciting. Il est en outre possible d’intervenir sur le réglage en précharge des ressorts arrière. Le freinage bien dimensionné comprend deux gros étriers à quatre pistons à l’avant. Les leviers assez durs nuisent cependant à la précision du dosage et l’ABS s’enclenche vite à l’arrière. L’absence d’antipatinage nécessite aussi une certaine sagesse à la remise des gaz sur le mouillé. Sur voie rapide, le pare-brise (réglable manuellement) et le tablier assez enveloppant assurent une bonne protection des jambes et du buste. Les conducteurs de plus de 1,75 m devront toutefois baisser la tête pour dévier l’air au-dessus du casque. Lors de notre test, l’ordinateur de bord indiquait 5,7 l/100 km de moyenne ce qui est élevé, même si nous n’avons pas ménagé notre monture à peine rodée.