Blanquefort : l’attitude de Ford « hostile et inacceptable » pour Emmanuel Macron
Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots hier après la décision du groupe américain Ford de fermer une usine à Blanquefort (Gironde) en refusant une offre de reprise. «Jecroisàune économie sociale de marché, mais je ne crois pas au cynisme et je considère que le geste fait hier par Ford est un geste hostile et inacceptable », a affirmé le chef de l’Etat en marge d’un sommet européen à Bruxelles. « Depuis plusieurs mois, un travail assidu a été fait avec le gouvernement pour identifier un repreneur sérieux », a-t-il affirmé. « Il y a eu un très gros travail avec les élus locaux » et « un grand sens de responsabilité des partenaires sociaux », a-t-il ajouté. «Onne peut pas répondre à ce travail par un refus de considérer la proposition qui est faite. » Cette annonce de Ford avait été qualifiée de « trahison » par le ministre des Finances Bruno Le Maire, qui a demandé à l’américain de revoir sa décision qui laisse 850 salariés sur le carreau.