Eviter les ruptures dans la prise en charge des personnes traitées pour un cancer
Loïc Mondoloni, Centre Antoine Lacassagne
Le Centre Antoine Lacassagne travaille sur trois grands projets. Le premier concerne la protonthérapie, un équipement de pointe dont seulement trois villes en France sont équipées : Nice, Orsay et Caen. «Depuis septembre , l’appareil fonctionne et traite des adultes et des enfants atteints de tumeurs ORL et cérébrales. On veut mettre en place un vrai partenariat entre les équipes de radiothérapeutes des trois établissements en France de manière à pouvoir se répartir les patients et assurer ainsi un égal accès aux soins à tous les Français. Et d’évaluer aussi si trois équipements suffisent », annonce Loïc Mondoloni, directeur général adjoint du CAL. Le deuxième projet est centré sur les parcours. « Les patients qui relèvent majoritairement de l’oncologie médicale et de la radiothérapie sont souvent traités au CAL et dans un autre établissement pour ce qui concerne la chirurgie. Nous devons organiser le parcours de ces patients pour qu’il y ait une véritable fluidité dans la transmission d’informations en évitant des ruptures dans la prise en charge. » Le troisième projet porte sur l’établissement lui-même. « le CAL est difficile d’accès en transport en commun, la signalétique est complexe. Nous allons revoir cette question de l’accessibilité, de l’accueil et des formalités d’admission. Nous travaillons avec un assistant de maîtrise d’ouvrage pour réorganiser les lieux. Si aucune solution n’est réalisable sur place, il faudra envisager de trouver une solution ailleurs. »