Nice-Matin (Cannes)

HANDBALL Toulouse trop fort pour le Cavi’

- R.HUGUES J. DUEZ

A Cannes, Palais des Victoires. Chaumont bat Cannes 3 sets à 1 (25-21 en 30’, 1925 en 29’, 25-21 en 30’, 2523 en 33’) Arbitres MM. Juan et Raguet Cannes : Ferens (15 points),

Pour son dernier match à domicile en 2018, l’AS Cannes voulait terminer en beauté devant son public face à Chaumont lors de la 11e journée. Malheureus­ement pour les hommes d’Arnaud Josserand, la mission s’est avérée trop difficile, avec une défaite 3 sets à 1 plutôt logique. Et pourtant, Cannes aurait pu l’emporter. Mais trop de maladresse­s conjuguées à un adversaire solide et réaliste, et voilà les Cannois qui concèdent leur 9e défaite en dix rencontres. Au cours du premier set, pourtant remporté par Chaumont, on pensait que l’AS Cannes pouvait réaliser un résultat. Ferens, précieux en attaque et sur les blocs, portait ses coéquipier­s mais Chaumont, jamais en reste défensivem­ent, pouvait compter sur les géants Rodriguez (2,01m) et Ben Tara (2,03m) pour contrer les plans des Cannois. Malheureus­ement pour le public du Palais des Victoires, ce sont les nombreuses fautes directes concédées par les locaux qui ont certaineme­nt le plus gêné : passes mal assurées, services dehors… Et, comme un symbole, c’est justement sur un énième service non cadré que les Chaumontai­s remportent le premier set. Avant la mi-temps, Cannes se rebelle, à l’image de ce point en finesse de Gilles Lomba qui permet aux rouge et blanc de prendre le large (22-17). Un set tout en maîtrise qui voit Jiri Kral et ses copains revenir au score. Cette égalisatio­n ne sera pourtant qu’une éclaircie dans un ciel bien sombre, tant les ascéistes n’auront pas réussi à se défaire

(e de leurs propres démons : la maladresse et le manque de confiance en soi. Menés 2 sets à 1, ils auraient pu - dû - égaliser et arracher un tie-break tant ils maîtrisaie­nt le quatrième set. A 23-21, ce n’était même qu’une question de secondes. Mais non, les Cannois sont tombés sur une équipe de Chaumont impériale, qui avait décidé de ne jamais laisser passer sa chance. La semaine prochaine, Arnaud Josserand et ses joueurs se rendront à Sète. Les Cannois tenteront d’accrocher cette seconde victoire de la saison, un succès qui leur permettrai­t de passer des fêtes de Noël un peu plus sereines. Une sérénité qui a malheureus­ement encore manqué hier soir. LAM A Nice, salle Pasteur , Toulouse bat Nice 40 à 29 (15-20). Arbitres : MM. Artes et Bolla. Nice : « C’était une belle fête de Noël pour le public ». D’emblée, Edu Roura Fernandez reconnaiss­ait que la marche était trop haute pour ses joueurs contre Toulouse. Les Niçois voulaient profiter dès le début de la rencontre des largesses défensives toulousain­es observées cette semaine contre Toulouse. Cela a plutôt bien fonctionné, mais le Cavigal n’a pas la force de frappe des champions d’Europe, et le gardien des Fénix peut stopper quelques tentatives. Et lorsque Toulouse attaque, la différence de division se fait remarquer. L’écart de poids et de taille est en défaveur des hommes d’Edu Roura Fernandez, et l’écart se creuse assez rapidement (4-10, 12’). Le coach demande à ses joueurs une défense haute ultra-agressive, presque en marquage individuel. Mais le talent de l’ailier espagnol Solé Sala (9 buts en première période) désarme Clément Gaudin et Darius Makaria. Mais les Niçois retournent aux vestiaires avec un écart qui n’est pas encore insurmonta­ble (1520, 30’).

Gagner à Limoges jeudi

Le public de Pasteur ne verra pas le suspense arriver sur le terrain. La faute au second portier toulousain, Bonnefoi, qui sort quatre arrêts en huit minutes et éteint tout esprit de révolte adverse. Dans ce match particulie­r, où les défenses ne sont pas à la fête, le Cavigal a le mérite de ne pas baisser les bras en continuant à jouer. Edu Roura Fernandez profite même pour faire jouer les jeunes dans le dernier quart d’heure. « Je souhaitais en faisant cela les remercier car c’est grâce à eux que nous nous sommes qualifiés à Valence » explique-til.

« L’équipe a serré les dents »

Les Oppedisano, Messaoudi ou encore N’Guema n’auront pas à rougir de leur prestation contre le banc adverse, Philippe Gardent ayant lui aussi fait tourner. Pour une large défaite niçoise et éliminatio­n logique (29-40). Pour le coach du Cavi’ « c’était le match prévu. L’équipe a serré les dents. En face, il y avait une grosse équipe. On prend 40 buts, on a eu quelques problèmes défensifs. Mais pour être performant contre ce genre d’équipe, il faut sortir le match parfait ». Des déclaratio­ns qui auront une toute autre importance jeudi prochain à Limoges pour le dernier match de championna­t en 2018.

 ?? (Photo Gilles Traverso) ?? Les Cannois n’ont gagné qu’un seul match cette saison.
(Photo Gilles Traverso) Les Cannois n’ont gagné qu’un seul match cette saison.

Newspapers in French

Newspapers from France