Durcissement de la loi anticasseur : bien, mais trop tardif pour Henri Leroy
« Après de nombreuses violences commises par des casseurs, à l’encontre des biens et des personnes, le gouvernement a enfin pris conscience qu’il fallait légiférer pour protéger nos forces de l’ordre, les manifestants et les biens, rappelle Henri Leroy. En effet, dans une déclaration du janvier dernier, Edouard Philippe a affirmé qu’il durcirait la loi contre les casseurs et les manifestations non déclarées. Il était temps ! Ce gouvernement réagit trop souvent avec un temps de retard, estime le sénateur. Le juin , une proposition de loi formulée par Bruno Retailleau, dont je suis cosignataire, avait justement pour objet de prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner fermement leurs auteurs. « Le constat de notre texte est clair : nos forces de l’ordre sont régulièrement prises pour cible à l’occasion de manifestations. Nous proposions en conséquence de graver dans le marbre de la loi la possibilité de mettre hors d’état de nuire les casseurs et les agresseurs des forces de l’ordre, ceux qui nuisent au droit de manifester paisiblement.
« Ce texte a été voté au Sénat très largement le octobre dernier et transmis à l’Assemblée nationale de majorité En Marche qui a refusé jusqu’à présent de l’examiner. J’espère que le gouvernement demandera à l’Assemblée de voter notre texte et non présenter une toute nouvelle loi, simplement pour en revendiquer la paternité. Nous avons perdu assez de temps comme ça !
« Le Président, à force de rester sourd aux appels de nos administrés et aveugle à l’évolution de notre pays, a créé une situation de quasiinsurrection. Il doit maintenant prendre des mesures fortes et responsables pour démontrer qu’il s’occupe de la France et qu’il prend en compte à la fois le devenir, mais aussi la sécurité de tous les Français », conclut le parlementaire.