L’Alternative répond à Paul Euzière et à son groupe
Myriam Lazreug et Stéphane Cassarini, membres « survivants » de l’Alternative, le groupe d’opposition grassois autrefois présidé par Philippe-Emmanuel de Fontmichel, regrettent « qu’en ce début d’année, M. Euzière n’ait rien de plus important à faire que de [les critiquer]. Il se trompe, une nouvelle fois, de cible mais c’est habituel chez lui.
« M. Euzière, développent-ils, a certainement été un excellent directeur d’école à la Blaquière mais il n’est pas avocat (ce qu’est Myriam Lazreug, Ndlr), chacun son métier. « Un recours gracieux auprès du maire n’est pas, comme il l’affirme, “la voie normale”. C’est une simple possibilité.
« Cependant, demander au maire d’être assez gentil pour bien vouloir retirer une délibération qu’il vient de faire voter par sa majorité est assez naïf pour ne pas dire complaisant. Il est inutile de perdre mois quand on connaît la longueur d’une procédure devant le Tribunal administratif mais encore faut-il être praticien... « Le recours devant le Tribunal administratif n’est pas suspensif mais les ventes que nous avons contestées en justice ne seront signées par acte authentique qu’en fin de procédure, les acheteurs refusant de signer pour une vente qui pourrait être annulée. Il s’agit là de procédures étrangères à M. Euzière... qui n’est pas avocat.
« Pour terminer, nous estimons que saisir la Justice comme nous l’avons fait dans les dossiers du Golf d’Opio, de la zone des Hangars, Symrise, les logements de fonctions, est le seul moyen de défendre réellement l’intérêt des Grassois. Faire de grandes tirades devant un micro en conseil municipal et ensuite, une fois le micro éteint, être passif et attendre le bon vouloir du maire ne sert à rien, si ce n’est se faire plaisir. Il y a opposition et opposition. » Et dire que Myriam Lazreug et Paul Euzière ont un jour fait partie du même groupe...