Nice-Matin (Cannes)

Robert, tombé dans « un piège sexuel »

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«Les cocus sont les derniers informés. Les empoisonné­s c’est pareil!» Robert Vaux, bon pied bon oeil à 89 ans, témoigne hier de sa mésaventur­e devant de la cour d’assises. Le pétulant et émouvant, retraité domicilié à Fréjus, a partagé, en pointillé, trois mois de la vie de Patricia Dagorn: « Après avoir perdu ma femme, c’était un vide épouvantab­le. Un jour l’agence Fidelio de SaintRapha­ël me dit : on a quelqu’un pour vous. Patrica Dagorn m’a téléphoné», raconte l’ancien agent de recouvreme­nt de Monaco. Plusieurs de ses proches s’inquiètent rapidement. Robert décline: « Les voisins se sont aperçus de mon état et ont prévenu mon médecin.» Des analyses aussitôt prescrites sont sans appel. Il y a des traces suspectes de benzodiazé­pine.: «Le médecin m’a dit que j’étais en danger de mort. C’était un coup de massue»

Son docteur évoque «un piège sexuel». Son notaire l’avertit sur «la rapacité» de Patricia Dagorn qui cherche sans vergogne à être sa légataire universell­e et obtenir la jouissance de l’ensemble de ses biens. «Elle écrivait de très belles lettres. C’est dommage…» Robert Vaux vient demander justice sans se départir de sa bonhomie : « Si j’avais souffert, j’aurais eu de la haine. Mais avec le Valium, on est dans un nuage. Ca diminue les sensations.»

Patricia Dagorn évoque un simple manque de vigilance. Robert Vaux aurait bu par mégarde dans son verre.

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