Le secrétaire d’Etat au Numérique rencontre des « gilets jaunes »
La sonnette retentit. Et dans l’entrebâillement de la porte, apparaissent Lily, Martial et Pascal, tous trois « gilets jaunes » de la première heure, invités par Céline () à venir échanger avec le secrétaire d’État qui propose aussitôt: « Venez, nous allons nous mettre à l’aise autour de la table.» Une fois installé, crayon en main, le responsable politique se concentre. «Chaque être humain a le droit fondamental d’avoir un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et celui de sa famille », démarre Martial, fonctionnaire hospitalier. Mounir Mahjoubi secoue la tête, tout en prenant des notes. «Un coussin financier doit être apporté à la classe moyenne, qui est l’épine dorsale de notre société, souligne Pascal. Et voir des personnes tomber dans la misère la plus totale dans la septième puissance économique mondiale, c’est simplement inadmissible.»
«Ce sentiment d’humiliation n’est pas nouveau, intervient Mounir Mahjoubi. Nous ne sommes au pouvoir que depuis un an et demi. Et nous avons réalisé un plan pauvreté…» Lily, auto-entrepreneuse, intervient: « Parlons aussi des retraites, à l’heure où beaucoup touchent des sommes indécente », citant des chiffres et des exemples. «Ces montants que vous citez correspondent à celui que touche ma mère, livre Mounir Mahjoubi. Entre et € pour une femme de ménage. Effectivement, il faut que le travail rapporte davantage…»
Autour de la table, Céline, Lily, Martial et Pascal poursuivent la discussion. Sans filtre. Et avec confiance: «Mounir Mahjoubi fait preuve d’une accessibilité rare en politique. Beaucoup devraient en prendre de la graine!» . Céline a rencontré Mounir Mahjoubi, en décembre, dans l’émission Balance ton post de Cyril Hanouna. Ils ont beaucoup discuté ensemble. Et malgré de nombreux désaccords, ils avaient envie de prolonger ces échanges. Céline a donc proposé au secrétaire d’Etat du Numérique de venir voir sa réalité à Fréjus. Il a accepté. En échange, il l’a invitée à Paris dans quinze jours afin qu’elle puisse voir le quotidien d’un homme politique dans capitale.