Les piétons rois rue d’Antibes
La piétonnisation et le parking à 5 euros la journée ont fait la différence. Ils ont été nombreux, hier, à converger vers l’une des artères les plus commerçantes pour ce 1er week-end de soldes
Pour Antonio, les bras chargés de paquets, ce qui a fait la différence hier ce sont « la piétonnisation et le parking à 5 euros » (Voir ci-contre). Sans ces deux atouts, c’était directement «à Cap 3 000 ou à Polygone» que toute la famille serait allée dépenser les 200 euros convertis en vêtements pour les deux enfants et leurs parents. C’est en tout cas ce que glisse Antonio dans une rue d’Antibes qui fait le plein de piétons, sous l’oeil vigilants de nombreux policiers municipaux. Y compris la brigade équestre dont les chevaux arrivent à détourner des vitrines une petite partie de l’attention des chalands. Car les vitrines de quelque 300 commerces sont alléchantes, affichant d’entrée jusqu’à 60% de rabais. Des rabais qui attirent y compris de loin. C’est un rituel pour les deux amies : Françoise et Françoise – ça ne s’invente pas – se retrouvent chaque année pour une journée complice de shopping. La première vient de Toulon, la seconde de Paris. Tous les ans, elles convergent vers Cannes. «C’est une excellente surprise cette piétonnisation, confient-elles les bras chargés de pas mal de paquets. Et nous n’avons pas encore fini», s’amusent-t-elles soulignant avoir pris un excellent déjeuner. «Nous avons aussi apprécié l’accueil dans les boutiques.»
Derrière elles, l’un des foodtrucks installés dans la rue d’Antibes (aujourd’hui encore) fait des crêpes et des gauffres à la chaîne. Normal, il est l’heure du goûter.
Un peu plus loin, dans la galerie du Gray d’Albion, et jusque sur la chaussée, les mannequins défilent vantant tenues, parfums et chapeaux... des commerçants qui jouent le jeux de cette première opération «Sales ans the city» qui décidément met en joie les shopping addicts... et tous ceux qui n’achètent pas, mais profitent de la balade sans voiture dans «une rue d’Antibes sereine et sans bruit. Ça change tout», concluent Françoise et Françoise.