Huit partenaires européens BioCanteens au village
Pour la seconde rencontre transnationale du réseau européen URBACT BioCanteens, Mouans-Sartoux a partagé ses bonnes pratiques pour une cuisine scolaire durable, la semaine dernière. Reconnue comme modèle au niveau européen, la ville partage son expérience réussie : des repas 100 % bio et locaux dans ses cantines scolaires depuis 2012, une réduction drastique du gaspillage alimentaire dans les cantines, des actions continues de sensibilisation et d’éducation à l’alimentation durable.
Transfert de pratiques
« Le transfert des pratiques dans d’autres villes qui n’ont pas la même expérience n’est pas toujours évident, souligne l’expert européen François Jégou. Certains ont du mal à mobiliser autour du bio. Cependant, il y a des micro pratiques faciles à mettre en oeuvre et qui demande un faible investissement pour des bénéfices importants ». Les partenaires ont dressé la liste de leurs micro bonnes pratiques : opération « viens manger avec moi à la cantine » ,réduction du gaspillage par le tri, utilisation de portions pour éviter le gaspillage, nettoyage des cuisines par des machines à vapeur, plats adaptés pour servir des portions sur mesure, fours autonettoyants…
Des outils concrets
« Ce sont des outils concrets qui facilitent la vie des agents et permettent d’alléger les efforts sur certaines tâches pour dégager plus de temps sur d’autres tâches comme l’animation d’ateliers enfants ou l’essai de nouvelles recettes », souligne l’adjoint Gilles Pérole, responsable du projet. Flan à la courge de Bulgarie, houmous aux haricots blancs de Roumanie, ragoût d’Italie, beignets de légumes du Portugal, gratin de blettes mouansois… Les cuisiniers et responsables de restauration collective des villes partenaires ont aussi échangé leurs recettes au cours des sessions de travail. L’objectif premier du réseau est la mise en oeuvre de cantines bio et durables comme levier de construction d’un projet alimentaire territorial clair, durable et ambitieux. Les bonnes pratiques de Mouans-Sartoux seront étudiées au cours de prochaines rencontres qui auront lieu dans chacune des villes partenaires. « Les villes vont faire leur plan d’action de transfert de pratiques, commente François Jégou. Des vidéos de témoignage, des magazines écrits par les villes, un livre de recettes alimentation durable seront publiés ».
Un outil de plaidoyer pour faire bouger les gens sur leur territoire et protéger les terres agricoles.