Nice-Matin (Cannes)

 prend le chemin du Paradis

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boutique dans la rue principale, où il s’attelle sept jours sur sept à perfection­ner l’art du cristal filé », raconte son fils Stéphane Balembois.

Souvent comparées à celles des maîtres verriers de Murano, les créations de l’atelier gourdonnai­s ont la particular­ité d’être en cristal et non en verre, ce qui explique leur remarquabl­e éclat.

L’artisanat de qualité reste une valeur sûre pour Stéphane qui tient à pérenniser le savoir-faire de son père. « Je me sens en totale symbiose avec le village où j’ai passé mon enfance. Il y règne une ambiance conviviale entre les habitants et les commerçant­s. Notre cadre de vie est exceptionn­el et c’est pour moi un plaisir de retrouver chaque jour mon atelier. »

Et Stéphane de rejoindre son tabouret pour filer entre ses doigts et à l’aide d’un chalumeau, le lumineux cristal qui donnera naissance à de délicates figurines et autres compositio­ns dont le maître conserve le secret. Dans la boutique, un fabuleux carrosse en cristal réalisé par Charly dans les années  mérite un détour.

« Cette création a requis  heures de fabricatio­n », précise Stéphane qui évoque avec admiration le travail de son père.

À l’image des Compagnons du Moyen-Âge, Charles Balembois avait accompli son chefd’oeuvre. Très apprécié par les promeneurs qu’ils soient touristes ou autochtone­s, le chemin du Paradis, ancienne sente muletière qui du Pontdu-Loup conduit à Gourdon fera l’objet d’une réhabilita­tion afin d’en faciliter l’accès.

C’est un parcours d’une heure qui ne présente pas de difficulté particuliè­re mais qui permet à flanc de falaise, de découvrir un panorama grandiose, tout en cheminant.

Une remise en état attendue par nombre d’habitants, très attachés à leur ancien chemin muletier.

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