Riviera philatélique
Aujourd’hui de h à h, à la maison des associations, chemin de Saint Claude, réunion d’échanges et accueil de tous les philatélistes, marcophiles et numismates de passage.
Sincère et incisif. Ne comptez pas sur Guillaume Bruère pour vous livrer un émerveillement dénué de réflexion sur Picasso. Non, il est bien trop honnête pour ne pas faire preuve de sens critique. Et c’est aussi pour cela que la résidence de l’artiste vivant et travaillant à Berlin s’annonce des plus enrichissantes. Arrivé en début de semaine dans la cité des Remparts, le créateur insuffle une nouvelle bourrasque au coeur du château Grimaldi. Jusqu’au 20 avril, le peintre, sculpteur, performeur et dessinateur donnera libre court à sa « nécessité » de coucher en matières et formes les énergies qu’il perçoit. Ayant notamment exposé à la Fondation Vincent Van Gogh d’Arles, l’artiste se plonge avec sa quête de l’expressivité dans l’écrin dédié à Pablo. Interpellé par les différentes facettes de l’oeuvre du maître du cubisme, Guillaume Bruère compte explorer davantage.
Pour ce faire, vous pourrez croiser sa silhouette arpentant à toute allure les étages du musée. Amusé, il reconnaît : « Je cours. C’est pour cela que je suis toujours en tenue de sport d’ailleurs. »
Rencontres et lumière
S’il déclare suivre son instinct pour créer, ses sessions de travail s’avèrent intenses : « Au départ je mettais 4 heures. Maintenant c’est plutôt 1 h 30. Ce sont les années de travail qui expliquent cela, on peut peut-être parler de maturité. » Oeuvrant avec intuition et structure, il s’oppose au« trop cérébral ». Justement, lui, il fait dans l’organique, tissant avec le moment présent. Et rendant ainsi lisible et vivante sa réalisation. Du genre matinal, il allume la lumière de son atelier aux aurores