Agence du Sport : les questions de Brochand
Lors de la réunion de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation qui s’est déroulée mercredi dernier à l’Assemblée nationale, Bernard Brochand a interpellé Frédéric Sanaur, préfigurateur de l’Agence du Sport. Petit rappel : la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a souhaité réorganiser le modèle du sport français de manière à développer sa pratique et à mieux relever les défis à venir, notamment les JO et les Jeux Paralympiques en . Elle a donc annoncé, le novembre , la création d’une nouvelle structure au sein de laquelle les principaux artisans du sport français, l’État, les collectivités territoriales, le mouvement sportif et le monde économique, vont désormais travailler de manière collégiale et concertée.
Cette agence unique d’appui, de financement et d’évaluation devra assurer deux missions intimement liées : la haute performance et le développement des pratiques. Et c’est pour présenter cette nouvelle organisation que Frédéric Sanaur a été auditionné par les députés membres de la Commission. Bernard Brochand, qui se félicite de la création de cette nouvelle entité, chargée notamment du sport de haut niveau, a donc demandé à Frédéric Sanaur s'il avait eu l’occasion de prendre connaissance de la proposition de loi qu’il vient de déposer visant à la création d'un fonds de soutien aux sportifs de haut niveau en vue de leur préparation pour les Jeux Olympiques. Et il s’est aussi interrogé sur les projets de l’Agence pour aider ces sportifs méritants...
Réponse de l’intéressé : « L’enjeu est bien de préparer et d’être le plus précis possible dans tout ce qui va être lié à la culture de la performance et de la haute performance pour favoriser le fait que les athlètes puissent se concentrer sur leurs résultats sportifs et sur leurs préparations sportives. Ce travail est déjà développé au sein des fédérations au quotidien et l’expertise est donc dans les fédérations, auprès des entraîneurs nationaux, et dans ce cadre-là l’Agence ne va pas forcément apporter de plus-value d’expertise. Par contre, tous les moyens mis en place autour de la performance, notamment le suivi socioprofessionnel et la question des bourses pour pouvoir avoir un certain niveau de vie et de rémunération, permettront de se concentrer sur sa pratique sportive de haut niveau afin de franchir un cap et peut-être de passer de la ème place mondiale à la ème ou à la ème. Les enjeux sont positionnés de cette manière-là. » Frédéric Sanaur a également invité le député à lui adresser sa proposition de loi. « Je la regarderai, a-t-il promis, avec toute l’équipe du ministère des Sports. »