Quelques nouvelles de... Galderma
Un an et demi plus tard. Que se passe-t-il du côté de Galderma ? Pour rappel, en septembre 2017, le groupe helvète Nestlé décide de fermer sa branche sophipolitaine. Les employés du centre de recherche et de développement en dermatologie remuent ciel et terre pour faire entendre détresse et colère. Si aujourd’hui les mois ont passé, le dossier n’est pas pour autant refermé. Preuve en est lors du conseil communautaire où le programme de revitalisation proposé après négociation entre les services de l’État et Galderma R & D arrive sur la table. Pour la Casa, il ne s’agit pas de sortir un seul denier. Mais de participer au « renforcement »de « la dynamique de création ou de développement d’activités économiques créatrices d’emplois ». Et ce, via les pépinières Starteo et le Business Pôle. Puisque comme le souligne le président Jean Leonetti : « Une dotation financière de 125 000 euros (1) est accordée aux entreprises accompagnées par les pépinières d’entreprises. » L’occasion de prendre quelques nouvelles : « Sur les 543 emplois initiaux, seuls 10 n’ont pas choisi une des solutions proposées. Il y a eu des spin-off, des gens qui ont créé leurs propres entreprises et aujourd’hui on est en passe de retrouver le même nombre d’emploi grâce aux entreprises française, allemande et américaine qui ont récupéré le site. »
Bientôt des logements ? Fier, Jean Leonetti annonce : « Il restait encore 1000 m2 de bureaux et quelques centaines de m2 de laboratoire. Ils sont en cours de négociation. » Après avoir évoqué le bilan social plus en détail avec l’élue d’opposition de gauche Michèle Muratore, le président de la Casa met en lumière un autre enjeu : « On a un terrain que l’on récupère. Il appartient au SYMISA (2). Que va-t-on y faire ? C’est une réflexion que nous allons avoir avec nos amis Biotois. S’ils ne veulent y faire que de la biotechnologie, la Casa s’impliquera pour faire un bâtiment et y développer des start-up. Mais s’ils arrivent avec l’idée globale que l’on a sur l’habitat en nous disant : on veut faire du logement et de l’entreprise, on se mettrait à réfléchir ensemble .»