Nice-Matin (Cannes)

Un pompier-chanteur à la télé ce mercredi soir

Entre ses gardes à la caserne Pastour, Bernard Oudoul enchaîne les titres et les tournées. TF1 est venu filmer le phénomène. Un reportage de 6 minutes qui passera au Mag ce soir

- (Photos DR) PROPOS RECUEILLIS PAR CHRYSTÈLE BURLOT cburlot@nicematin.fr

Bernard Oudoul, notre pompier chanteur cannois sous le feu des projecteur­s... Une équipe de TF est venue filmer le secouriste auteur-compositeu­r et interprète attendu pour  minutes au Mag TF de ce mercredi,  avril à  heures.

Qu’est ce qui, précisémen­t, intéressai­t l’équipe de TF ?

La chaîne de télé trouvait génial et atypique qu’un pompier parcourt la France pour des concerts, surtout avec ses propres chansons.

Le fait que je remplisse les salles surtout en Auvergne que j’ai un fan-club avec des personnes qui se déplacent de loin l’a également interpellé­e.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Le tournage a duré  jours.

Le premier jour, l’équipe est venue à la caserne de Cannes Pastour pour suivre mes interventi­ons. Elle a ensuite assisté à ma séance de sport en bord de mer. Le deuxième, le tournage a eu lieu à mon domicile. Parce que c’est là que je compose. Puis l’équipe a tourné au studio d’enregistre­ment chez Martial production à Cannes. Je prépare actuelleme­nt deux chansons. La première, qui s’intitule « Ensemble », parle de mon public. La seconde (« Que sera demain ») s’inspire des violences quotidienn­es auxquelles nous assistons. Le troisième jour, l’équipe m’a suivi sur un concert en Auvergne. La salle était comble : plus de  personnes. J’ai chanté pendant deux heures : vingt-six titres dont « Mon Auvergne » titre phare.

Quelles sont actuelleme­nt, vos missions de secouriste ?

Je suis adjudant-chef occupant un poste de chef de salle au CTA de Cagnes-sur-Mer et je prends toujours des gardes à la caserne de Pastour.

Et côté chansons, où en êtes-vous ?

Je continue de me produire sur différente­s scènes et je prépare mes deux nouvelles chansons.

Si un jour, il fallait abandonner l’une de vos deux passions, laquelle lâcheriezv­ous ?

Cela fait de nombreuses années que je suis pompier. Si une belle occasion se présentait, effectivem­ent je pense que je réfléchira­is à  fois et je prendrais un congé sans solde. Mais pour le moment, je vis ma passion comme ça…

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Ci-dessus sur scène en Auvergne. En bas, chez lui en plein travail.
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