étapes à respecter en cas d’accident
Des collégiens antibois ont été sensibilisés au sujet de la sécurité routière lors d’une animation organisée à la maison des associations. L’occasion de faire un point sur les bons gestes à adopter
Près de 200 élèves de classes de 3e ont assisté à deux journées de sensibilisation sur la Sécurité routière. Réunis à la maison des associations de SaintClaude, les collégiens de trois établissements ont écouté avec attention les conseils des pompiers et des policiers municipaux. Parce que, même avant la majorité, il est déjà bon de connaître les gestes à adopter en cas d’accidents de la route voire, même, domestiques. Séance de rattrapage…
Protéger
Les victimes ou les témoins d’un accident peuvent agir avant l’arrivée des secours. Les premiers soins à prodiguer peuvent parfois sauver des vies. Dans la foulée d’un accident, la protection des victimes s’avère ainsi bien souvent primordiale. Selon les situations, il est ainsi conseillé de ralentir ou de bloquer la circulation routière pour sécuriser la zone d’accident à l’aide des équipements de rigueur comme le gilet réfléchissant ou le triangle de signalisation. Certaines situations peuvent aussi pousser à devoir déplacer les victimes. Quitte à aggraver leurs blessures potentielles ? Le risque existe, mais comme l’explique l’adjudant-chef Jean-Marc Seni, des pompiers du SDIS, «la victime peut décéder si on ne fait rien. » La manipulation des victimes doit évidemment se faire avec précaution, en évitant par exemple de retirer le casque d’un motard accidenté.
Alerter
Une fois la zone sécurisée, l’appel des secours doit se faire le plus rapidement possible… avec un seul numéro à retenir : le 112 ! « Contacter les numéros à deux chiffres comme le 15 (samu), le 17 (police) ou le 18 (pompier) peut être une perte de temps, explique Julian Richard, pompier engagé en service civique. Le 112 permet d’être mis en lien avec les numéros d’urgences nécessaires. » Numéro européen, il facilite également la communication en français même quand on se trouve à l’étranger. Une fois le contact établi, la victime ou le témoin doit donner les principales informations de localisation aux secours. « Il faut commencer par l’adresse. Il faut donner le maximum de détails, le sens de l’autoroute, le point kilométrique pour se repérer. » Commencer par définir “où je suis” avant de décrire “ce que je vois”. « Et toujours en terminant par donner le nom et le numéro de téléphone en cas de besoin pour les secours. »
Secourir
Massage, utilisation du défibrillateur, position latérale de sécurité… Les victimes ou les témoins d’un accident peuvent opérer rapidement en attendant l’arrivée sur place des secours. « Le 112 peut guider par téléphone, assure l’adjudant-chef Jean-Marc Semi. On fait de la prise en main, les opérateurs sont formés pour ce genre de manipulations. » Si le massage cardiaque reste l’un des premiers soins à opérer dans ce type de situation, les sapeurs-pompiers déconseillent très fortement l’utilisation du bouche à bouche. Technique pas adaptée selon les professionnels.