Nice-Matin (Cannes)

La tradition culinaire grassoise s’invite chez Robertet

- CORINNE JULIEN BOTTONI

Les recettes culinaires grassoises sont toujours présentes dans la vie quotidienn­e. Mettant à l’honneur des coutumes ancestrale­s, elles donnent l’occasion de savourer certains plats préparés avec des produits locaux et mijotés de longues heures par nos aînés.

Le restaurant du Comité d’Entreprise de l’usine Robertet, établie à Grasse depuis le siècle des Lumières, a récemment proposé aux convives, le fameux Fassum que d’aucuns n’avaient jamais goûté. La recette qui requiert une longue préparatio­n a mobilisé toute la brigade de la cuisine. Pas moins de quinze choux verts frisés ont été nécessaire­s pour satisfaire l’ensemble du personnel présent.

Le tricotage des Fassumié

« J’ai tenu à respecter la recette à la lettre », déclare Denis Gardinal. Deux jours de travail sont nécessaire­s pour réaliser ce plat. Il faut blanchir les choux, les évider et les faire cuire pendant douze heures. Ensuite, après les avoir farcis, il faut les laisser refroidir avant de les couper en tranches épaisses », poursuit Denis qui tient à privilégie­r dans la compositio­n de ses menus, les produits locaux et le mode de cuisson d’autrefois, comme le faisait Maître ont évolué au fil du temps. Cependant, si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à vous mettre aux fourneaux. La préparatio­n est longue mais le jeu en vaut la chandelle ! Le résultat est vraiment à la hauteur du travail fourni.

Et pour demeurer dans la tradition grassoise, pourquoi ne pas servir en dessert, une part de tarte à la courge ou une fougassett­e, deux autres spécialité­s de la cité des Parfums ?

ens. .... ou contact@coursgerar­dphil ipe.com

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