Nice-Matin (Cannes)

JOURNÉE : TOULON-TOULOUSE SAMEDI) Fekitoa : « Une grosse affiche »

- PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE BERSIA

Après deux saisons passées dans le Var, le All Black aux  sélections va poursuivre sa route et sa carrière chez les Wasps en Angleterre. Avant de quitter la Rade, Malakai Fekitoa espère encore réaliser quelques coups d’éclat en rouge et noir. À commencer par samedi face à Toulouse.

Vous semblez éprouvé après cet entraîneme­nt ?

C’était une séance très dure comme la semaine dernière, où nous avons aussi travaillé le physique. Et c’est vrai que je suis fatigué. Mais c’est normal. C’est ce qu’il faut pour préparer un grand match.

Est-il important de travailler encore le physique à ce moment de la saison ?

Oui, la saison en France est très longue. C’est important pour le corps de travailler tous les jours, et parfois de se remettre à niveau. À ce sujet, je pense que le club a beaucoup changé ces quatre dernières semaines. Nous travaillon­s de manière plus profession­nelle et plus intelligem­ment, aujourd’hui, et cela nous permet d’être plus performant­s. Chacun sait ce qu’il doit faire et prend du plaisir. C’est plus organisé.

Comment vous sentez-vous après votre opération du genou ?

J’ai pris le temps de me soigner. Aujourd’hui, je me sens bien. Cela fait trois semaines que je suis très impatient et que j’attends de jouer, même si Josh joue très bien actuelleme­nt au centre. Moi, je fais mon maximum pour réintégrer l’équipe. Je suis là pour aider tout le monde à l’entraîneme­nt. C’est un peu dur de ne pas jouer, car je suis un compétiteu­r et je suis habitué à être au plus haut niveau. Mais c’est la vie d’un profession­nel. On ne peut pas toujours jouer, il faut l’accepter.

Pourquoi avoir choisi d’aller chez les Wasps ?

Pour de nombreuses raisons, et notamment pour vivre une nouvelle expérience et découvrir la Premiershi­p. Je vais donc quitter Toulon, qui est un endroit formidable pour jouer en France. Il y a la plage, les supporters qui sont fous de rugby. Le soleil brille tous les jours. Je sais que je vais perdre tout ça…

Vous allez aussi jouer à Coventry, qui est à  km de Londres ?

Oui, mais je n’ai pas de problème avec ça. En revanche, je suis plus inquiet pour la météo.

Avez-vous des regrets avec Toulon ?

Je n’ai pas de regret. Je pense être encore jeune et j’ai enrichi mon expérience ici. C’était important pour moi de découvrir de nouveaux horizons, on ne joue pas au rugby toute sa vie, il faut en profiter. J’ai vraiment apprécié ces deux saisons. Et j’ai notamment aimé côtoyer les jeunes joueurs présents ici, comme Louis (Carbonel) et toute cette génération qui fera bientôt le succès du rugby français.

Que pensez-vous des problèmes de Julian Savea avec Mourad Boudjellal ?

Je n’ai rien à en dire. Je suis juste content de voir qu’il continue de travailler dur et qu’il se donne les moyens de revenir.

Pensez-vous rentrer en Nouvelle-Zélande après votre contrat chez les Wasps ?

Oui, certaineme­nt. Mais rien n’est encore programmé. Je prends plutôt la vie comme elle vient.

Toulouse à Marseille ?

On travaille dur pour ce genre de match. Toulouse est la meilleure équipe actuelleme­nt en France et nous voulons gagner. Je pense que nous avons montré de belles choses ces dernières semaines. On verra ce qui va se passer, mais je suis relativeme­nt confiant…

Le Vélodrome ?

C’est toujours particulie­r de jouer dans les grands stades. Tout le monde veut jouer ce genre de match et travaille dur pour être dans le groupe. Je suis excité à cette idée et je suis également excité pour les jeunes. Tout est plus grand dans ce genre de match… La meilleure équipe sera alignée, et nous voulons faire honneur au club. Toulouse est en grande forme, ils n’ont pas perdu un match depuis novembre. Mais nous avons bien progressé ces dernières semaines. Ce sera une grosse affiche.

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