Nice-Matin (Cannes)

Mylène Trezières derrière les pianos pour la finale !

Coachée par son chef, Jérôme Clavel, la cuisinière du restaurant Le 44 relève ses manches aujourd’hui. Elle affronte sept concurrent­s aux Jeunes Talents Maîtres Restaurate­urs

- PROPOS RECUEILLIS PAR MARGOT DASQUE mdasque@nicematin.fr

Déterminée. Du loup de mer et de la fraise, elle est bien décidée à n’en faire qu’une bouchée. Aujourd’hui, Mylène Trezières défend les couleurs d’aqui. Dès 8 heures, la cuisinière du restaurant antibois Le 44, coachée par son chef Jérôme Clavel, relève ses manches pour affronter ses sept concurrent­s à Nice. Tous en lice pour décrocher le titre des Jeunes Talents Maîtres Restaurate­urs. Une finale nationale pimentée présidée par Thierry Marx.

À quelques heures du concours, comment vous vous sentez ?

Plutôt stressée ! Mais relativeme­nt assez confiante. Je me suis entraînée pour cela. Après on verra bien ce que ça donne !

Que s’est-il passé ces cinq derniers mois() ?

Une grande phase de réflexion d’abord. Depuis un mois et demi on a commencé à entrer dans la pratique. Et là ça fait une semaine que je m’entraîne tous les jours.

La veille du concours aussi ?

Alors, ce n’est pas une vraie journée de relâche. Mais comme le restaurant est fermé le lundi et le mardi, j’ai pu prendre le temps de bien travailler mon matériel. De me préparer.

La finale prend place à Nice, du coup pas d’avion cette année !

Oui ! D’ailleurs, on dort à l’hôtel juste à côté pour ne pas avoir de problème sur la route au cas où.

Le programme de la soirée ?

Se détendre avant tout ! Manger un bout, aller au cinéma. Déconnecte­r avant la nuit pour bien dormir... Ou dormir tout court en fait !

Vous connaissez déjà la cuisine, non ?

Si l’on est dans la même que celle choisie pour l’épeuvre régionale, oui. C’est la troisième fois que j’y travaille, je connais ses avantages et défauts.

Les postes sont tirés au sort, lequel aimeriez-vous ?

Le  ou le . Parce que les prises électrique­s, les fours et frigos sont à proximité. Mais je me suis aussi préparée à cavaler si je me retrouve aux postes du milieu.

Quatre heures d’épreuve c’est intense !

Oh oui ! Je me suis entraînée dans ces conditions de temps. Même si on a un commis le jour J, j’avais besoin d’être sûre de pouvoir y arriver seule.

Vous allez devoir garder un oeil sur ce que vous faîtes et sur ce que le commis fait. Un sacré exercice, non ?

Effectivem­ent. En ce moment nous avons des stagiaires au restaurant, ça tombe bien !

Le thème imposé pour le plat « Loup de mer autour des agrumes, accompagné de son jardin des collines de Nice », estil un avantage pour vous, seule candidate des Alpes-Maritimes ?

Oui et non. Il n’y a pas encore très longtemps nous étions peut-être un peu hors-sujet. Nous avons essayé de travailler beaucoup de produits locaux. Au final, je dois dire que le terme « jardin » m’a un peu pertrubée, je ne savais pas trop comment l’interprète­r. Dans ce type d’épreuve, il ne faut pas se tromper là-dessus.

Vous en rêvez la nuit ?

C’est drôle cette question, parce que ce matin [NDLR. hier matin], mon chef m’a envoyé un texto : « Tu as pensé à faire le pochoir ? » Et j’en avais justement rêvé cette nuit![ rires] Mine de rien, ça joue beaucoup sur l’insconcien­t !

Vous avez regardé les réalisatio­ns de vos concurrent­s ?

Bien sûr, pour voir un peu à quoi m’attendre. Après, cela reste difficile de juger, uniquement sur photos... Mais d’après ce que j’ai pu apercevoir, ce sont plus particuliè­rement les filles qui ont l’air redoutable. C’est celles que je crains le plus au visuel.

La première place ou rien aujourd’hui ?

[rires] C’est ça l’idée ! On y va pour gagner.

1. Dans notre édition du 31 janvier, Mylène Trézières évoquait la finale à venir.

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(Photo archives Sébastien Botella) Top départ à  heures ce matin pour l’épreuve finale !

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