Nice-Matin (Cannes)

Une nouvelle route des vins passe par Golfe-Juan

Porté par le programme franco-italien Interreg Maritima qui a été mis en place pour favoriser l’agrotouris­me, cet itinéraire intègre « La Bigarade » et son verger bio

- M.-C.A mabalain@nicematin.fr

Favoriser l’agrotouris­me en Provence Côte d’Azur. Faire découvrir aux vacanciers le patrimoine naturel et gastronomi­que. Les accompagne­r dans une démarche éco responsabl­e, tout en soutenant des producteur­s engagés dans la transition écologique. C’est l’objectif ambitieux du programme franco-italien Interreg Maritima qui finance de très innovants projets d’itinéraire­s et activités touristiqu­es en partenaria­t avec l’Agence des Villes et Territoire­s Durables (AViTeM). Le fruit de ce travail, soit deux ans d’efforts, a été présenté à Marseille, à la Cité de l’agricultur­e. Et, parmi les trois nouveaux itinéraire­s labellisés « Route des vins de Provence », dans le cadre du projet PROMETEA, une satisfacti­on locale : « Cap sur la Côte d’Azur » passe par Golfe-Juan.

Une récompense après quinze ans d’efforts

La maison d’hôtes « La Bigarade », sur les hauteurs de la station balnéaire, ponctue le parcours de deux jours, entre le Château des Selves à Seillans, le Domaine Grande Bastide, à Tourrettes, le Domaine Saint-Joseph à Tourettes-sur-Loup et le vignoble des Hautes Collines de la Côte d’Azur, à Saint-Jeannet. « Cap sur la Côte d’Azur » est lyrique et évoque « une plongée dans la Grande Bleue en vous régalant à la table d’hôtes de la Bigarade, un hébergemen­t insolite au milieu d’un verger d’agrumes bio ». Qui dit mieux ? C’est la seule adresse d’hébergemen­t retenue pour les Alpes-Maritimes !

Une juste récompense pour le travail de Tony et Gislaine Damiano qui ont travaillé plus de quinze ans pour transforme­r l’ancienne propriété familiale, tout en restanques, en maison d’hôte. Un « sweet home » au milieu d’un jardin potager et surtout d’une abondance d’agrumes : clémentine­s, mandarines, pamplemous­ses, pomelos, kumquats, cédrats, citrons limes, etc. Et, bien sûr bigaradier­s, plantés par les aïeux de Tony, il y a une centaine d’années et qui sont les piliers du jardin. C’est à partir de ces orangers rustiques et solides que sont réalisées les greffes. Ce sont eux qui offrent les fleurs blanches odorantes qui, distillées, donnent le précieux néroli, qui entre dans la compositio­n des plus grands parfums français, et également l’eau de fleurs d’orangers.

Ici, tout et beau et bio, puisque la certificat­ion a été décrochée il y a quelques années par la « Bigarade ».

Immersion au sein de ce verger patrimonia­l, et dégustatio­n des produits issus du jardin et du verger, comme ces confitures confection­nées par Gislaine : voilà le programme ! On comprend mieux cette place de choix sur la nouvelle « Route des Vins de Provence ».

 ?? (Photo archive Nice-Matin) ?? Tony et Gislaine Damiano dans leur verger bio, en janvier dernier, en pleine récolte des agrumes.
(Photo archive Nice-Matin) Tony et Gislaine Damiano dans leur verger bio, en janvier dernier, en pleine récolte des agrumes.

Newspapers in French

Newspapers from France