LE CLAN OBAMA VISITE ÈZE AVEC L’AMI BONO
Barack et Michelle Obama, avec leurs filles Malia et Sasha, ont déjeuné sur le pouce à la Chèvre d’Or, hier à Èze. L’ex-président des États-Unis s’était d’abord accordé une randonnée à grandes enjambées… P 20
Un an après le chaos des embouteillages pour accéder à la piste du Castellet lors de la première journée du GP de France, tout a été « okay », hier. Attendus au tournant, les organisateurs ont su prendre un véritable virage grâce à leurs nouveaux plans de circulation et de stationnement.
Mais les automobilistes avaient également pris les devants, puisque certains d’entre eux étaient présents à l’ouverture des parkings dès... 6 h du matin ! Sans provoquer de bouchons, ni à l’entrée des parcs de stationnement, ni sur les routes menant au circuit.
Même pas besoin de Waze !
« Il y a un peu plus de véhicules que d’habitude, mais cela ne perturbe pas le trafic : c’est très fluide », témoignait un gendarme de SaintCyr,enpostede6hà10h puis de 14 h à 18 h au rondpoint de La Cadiérenne, à la sortie 11 de l’A50. Et les forces de l’ordre travaillaient également en amont pour anticiper tout aléa : « Les motards tournent en permanence autour des accès au Castellet pour vérifier la circulation, nous prévenir en cas de difficulté, et éventuellement demander des renforts pour aider à fluidifier le trafic ».
Dans ces conditions, il fallait à peine trois-quarts d’heure pour arriver aux abords du circuit Paul-Ricard, au départ de Toulon... ou de Rousset (Bouchesdu-Rhône), comme pour la famille Aubert (les parents Laurence et Jean-François, le fils Raphaël) : « On craignait le pire avec ce qu’il s’était passé l’année dernière, et on espérait surtout être arrivés pour la deuxième séance d’essais libres dans l’après-midi, mais on n’a rencontré aucun problème, ni sur l’autoroute, ni autour du circuit. On avait mis Waze mais on n’en a
(1) même pas eu besoin ! ». Une satisfaction partagée par nombre d’automobilistes et de passagers, certains félicitant même l’organisation à leur arrivée, tel l’affable Laurent Mattio, superviseur au parking F (derrière la courbe de Signes), lequel avait déjà passé le cap des 700 véhicules à 9h30.
Et même ceux qui avaient décidé de ne pas aller jusqu’au Paul-Ricard en voiture ont fait bon voyage... en navette, au départ du Beausset : « Ça limite la circulation, et c’est plus pratique une fois au circuit : on est tout de suite arrivés, sans avoir à se garer », appréciaient les Toulonnais Cécile et Lilian Chevallier. Cette première journée d’essais a donc été transformée... mais un et même deux autres tests attendent les organisateurs avec les qualifications aujourd’hui et la course demain, où l’affluence sera autrement plus importante. 1. Application mobile de navigation en temps réel.
Il n’y a pas eu de problème de circulation, alors que le Grand Prix avait connu un vendredi noir l’an passé. Êtes-vous soulagé ?
Ce n’est pas le terme que j’emploierais. Je suis simplement content d’avoir la confirmation de ce que j’espérais. Mais il faut rester prudent et se garder de verser dans l’euphorie. Nous avons accueilli
spectateurs sur la journée, soit % de moins que l’an dernier, mais toutes les évolutions apportées ont permis d’obtenir une circulation fluide. Nous allons continuer à améliorer de nombreux détails afin d’être encore meilleurs samedi et dimanche.
Il était indispensable d’apporter des solutions...
Un organisateur d’événement sportif n’est pas responsable de la mobilité, mais nous ne pouvions pas nous permettre de laisser la situation en l’état. Nous avons travaillé pendant onze mois, et trouvé des solutions à de nombreux problèmes. Si, dimanche soir, la réussite sportive est au rendez-vous, si nous avons un grand spectacle à la clé, alors ce sera tout bénéfice.
Le Grand Prix arrive à un moment intéressant de la saison...
Nous avons la chance que le Grand Prix du Canada ait rompu avec la monotonie de la première partie de la saison. Les Ferrari sont là, les Français sont au bord du succès et Renault progresse. J’espère d’ailleurs un podium tricolore.
Vous avez renforcé les animations et la restauration. Sur ce plan-là, êtes-vous satisfait des évolutions ?
enfants sont venus sur le circuit jeudi. Les voir rencontrer les mécaniciens, les ingénieurs, les pilotes nous a apporté une fraîcheur incroyable. C’est l’amorce du rendez-vous populaire que doit être ce Grand Prix avec ses villages d’animations, sa personnalité et son identité. Ce n’est pas un hasard si les promoteurs de la F ont demandé aux autres épreuves de s’inspirer de cette dimension populaire et humaine. Ici, le spectacle est permanent.
En termes de fréquentation, quel est votre objectif ?
Nous devrions dépasser les spectateurs sur l’ensemble du weekend. Nous sommes dans la fourchette haute pour une deuxième édition. Par ailleurs, nous avons % de réservations en plus pour les hospitalités, importantes pour l’équilibre financier, et % de journalistes accrédités en plus. C’est un Grand Prix qui fait envie ! L’année dernière, les patrons d’écurie et les pilotes estimaient que c’était bien ici. Là, ils nous disent que c’est génial.