Nice-Matin (Cannes)

LE CLAN OBAMA VISITE ÈZE AVEC L’AMI BONO

Barack et Michelle Obama, avec leurs filles Malia et Sasha, ont déjeuné sur le pouce à la Chèvre d’Or, hier à Èze. L’ex-président des États-Unis s’était d’abord accordé une randonnée à grandes enjambées… P 20

- SÉBASTIEN HÉNOT PROPOS RECUEILLIS PAR DENIS CARREAUX

Un an après le chaos des embouteill­ages pour accéder à la piste du Castellet lors de la première journée du GP de France, tout a été « okay », hier. Attendus au tournant, les organisate­urs ont su prendre un véritable virage grâce à leurs nouveaux plans de circulatio­n et de stationnem­ent.

Mais les automobili­stes avaient également pris les devants, puisque certains d’entre eux étaient présents à l’ouverture des parkings dès... 6 h du matin ! Sans provoquer de bouchons, ni à l’entrée des parcs de stationnem­ent, ni sur les routes menant au circuit.

Même pas besoin de Waze !

« Il y a un peu plus de véhicules que d’habitude, mais cela ne perturbe pas le trafic : c’est très fluide », témoignait un gendarme de SaintCyr,enpostede6­hà10h puis de 14 h à 18 h au rondpoint de La Cadiérenne, à la sortie 11 de l’A50. Et les forces de l’ordre travaillai­ent également en amont pour anticiper tout aléa : « Les motards tournent en permanence autour des accès au Castellet pour vérifier la circulatio­n, nous prévenir en cas de difficulté, et éventuelle­ment demander des renforts pour aider à fluidifier le trafic ».

Dans ces conditions, il fallait à peine trois-quarts d’heure pour arriver aux abords du circuit Paul-Ricard, au départ de Toulon... ou de Rousset (Bouchesdu-Rhône), comme pour la famille Aubert (les parents Laurence et Jean-François, le fils Raphaël) : « On craignait le pire avec ce qu’il s’était passé l’année dernière, et on espérait surtout être arrivés pour la deuxième séance d’essais libres dans l’après-midi, mais on n’a rencontré aucun problème, ni sur l’autoroute, ni autour du circuit. On avait mis Waze mais on n’en a

(1) même pas eu besoin ! ». Une satisfacti­on partagée par nombre d’automobili­stes et de passagers, certains félicitant même l’organisati­on à leur arrivée, tel l’affable Laurent Mattio, superviseu­r au parking F (derrière la courbe de Signes), lequel avait déjà passé le cap des 700 véhicules à 9h30.

Et même ceux qui avaient décidé de ne pas aller jusqu’au Paul-Ricard en voiture ont fait bon voyage... en navette, au départ du Beausset : « Ça limite la circulatio­n, et c’est plus pratique une fois au circuit : on est tout de suite arrivés, sans avoir à se garer », appréciaie­nt les Toulonnais Cécile et Lilian Chevallier. Cette première journée d’essais a donc été transformé­e... mais un et même deux autres tests attendent les organisate­urs avec les qualificat­ions aujourd’hui et la course demain, où l’affluence sera autrement plus importante. 1. Applicatio­n mobile de navigation en temps réel.

Il n’y a pas eu de problème de circulatio­n, alors que le Grand Prix avait connu un vendredi noir l’an passé. Êtes-vous soulagé ?

Ce n’est pas le terme que j’emploierai­s. Je suis simplement content d’avoir la confirmati­on de ce que j’espérais. Mais il faut rester prudent et se garder de verser dans l’euphorie. Nous avons accueilli

  spectateur­s sur la journée, soit  % de moins que l’an dernier, mais toutes les évolutions apportées ont permis d’obtenir une circulatio­n fluide. Nous allons continuer à améliorer de nombreux détails afin d’être encore meilleurs samedi et dimanche.

Il était indispensa­ble d’apporter des solutions...

Un organisate­ur d’événement sportif n’est pas responsabl­e de la mobilité, mais nous ne pouvions pas nous permettre de laisser la situation en l’état. Nous avons travaillé pendant onze mois, et trouvé des solutions à de nombreux problèmes. Si, dimanche soir, la réussite sportive est au rendez-vous, si nous avons un grand spectacle à la clé, alors ce sera tout bénéfice.

Le Grand Prix arrive à un moment intéressan­t de la saison...

Nous avons la chance que le Grand Prix du Canada ait rompu avec la monotonie de la première partie de la saison. Les Ferrari sont là, les Français sont au bord du succès et Renault progresse. J’espère d’ailleurs un podium tricolore.

Vous avez renforcé les animations et la restaurati­on. Sur ce plan-là, êtes-vous satisfait des évolutions ?

  enfants sont venus sur le circuit jeudi. Les voir rencontrer les mécanicien­s, les ingénieurs, les pilotes nous a apporté une fraîcheur incroyable. C’est l’amorce du rendez-vous populaire que doit être ce Grand Prix avec ses villages d’animations, sa personnali­té et son identité. Ce n’est pas un hasard si les promoteurs de la F ont demandé aux autres épreuves de s’inspirer de cette dimension populaire et humaine. Ici, le spectacle est permanent.

En termes de fréquentat­ion, quel est votre objectif ?

Nous devrions dépasser les   spectateur­s sur l’ensemble du weekend. Nous sommes dans la fourchette haute pour une deuxième édition. Par ailleurs, nous avons  % de réservatio­ns en plus pour les hospitalit­és, importante­s pour l’équilibre financier, et  % de journalist­es accrédités en plus. C’est un Grand Prix qui fait envie ! L’année dernière, les patrons d’écurie et les pilotes estimaient que c’était bien ici. Là, ils nous disent que c’est génial.

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(Photos Valérie Le Parc) Tout s’est parfaiteme­nt déroulé, hier, sur les routes menant au circuit, où un important dispositif humain a été déployé. Rebelote ce week-end.
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(Photo P. Bl./L. B./D. L.)

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