Tribunal : le jumelage avec Florence gravé dans le marbre
Une plaque, pour sceller une collaboration déjà bien installée... Les représentants du tribunal de grande instance de Grasse et leurs homologues de Florence étaient réunis, hier, dans l’enceinte de l’avenue PierreSémard. L’occasion de célébrer à nouveau le jumelage entre les instances, par la pose d’une plaque, qui « ancre cette coopération dans le temps, montre que ce n’est pas qu’un feu de paille » assure le bâtonnier de l’ordre des avocats de Grasse, Maître Roland Rodriguez, aux côtés de son « alter ego » florentin, Sergio Paparo. Pour l’occasion, le président du TGI, Mickaël Janas, s’est essayé à l’italien, en citant le grand Federico Fellini : «Une langue différente est une vision différente de la vie. Notre vie, nos valeurs, c’est avant tout la justice. Ce jumelage donne sur l’Europe et va nous permettre de relever le défi de la justice de demain. » Présidente du tribunal de Florence, Marilena Rizzo – et non « Marinela » comme inscrit sur la plaque... – complète : « Ce jumelage ne représente pas seulement le futur, mais aussi le présent, puisqu’il est en place depuis deux ans et qu’on travaille déjà sur des thématiques communes et importantes [modernisation de la justice, intelligence artificielle, nouvelles technologies, modes alternatifs de règlements des conflits...]. C’est une façon de travailler en équipe avec nos amis et confrères français. »