Nice-Matin (Cannes)

Baccalauré­at : des erreurs dans les sujets de mathématiq­ues des séries S et ES

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Alors que les épreuves de mathématiq­ues du baccalauré­at se déroulaien­t hier matin dans tout l’Hexagone, franceinfo révélait que plusieurs erreurs s’étaient glissées dans les sujets des séries ES, ES spécialité­s mathématiq­ues et S. Ainsi, l’un des énoncés de la série ES faisait référence à une mauvaise annexe du sujet. Pour les séries ES spécialité mathématiq­ues, une erreur s’était glissée dans un énoncé. Il était demandé aux élèves de donner une « matrice d’adjacence », alors qu’il fallait déterminer une « matrice de transition », précise franceinfo. Pour la série S, le sujet indiquait comporter quatre questions alors qu’il en comportait cinq.

Des rectificat­ifs trop tardifs ?

Contacté par franceinfo, le ministère de l’Éducation nationale assure que « les candidats ne seront pas désavantag­és à la correction ». « Il s’agit de reformulat­ion et de coquilles, de modificati­ons mineures qui ont été apportées rapidement », minimise-t-on au ministère [lire ci-contre la mise au point du rectorat de l’académie de Nice]. Toutefois une enseignant­e surveillan­te assure à franceinfo que les rectificat­ifs n’ont été apportés « après 2 h 15 de compositio­n sur une épreuve de 3 heures ».

Des fuites par SMS

Par ailleurs, le directeur général de l’enseigneme­nt scolaire au ministère de l’Éducation nationale, Jean-Marc Huart, a confirmé, hier soir, lors d’un point presse. des suspicions de fuite aux épreuves de mathématiq­ues du baccalauré­at pour les sections ES et L. « Ces suspicions de fuite concernent une zone géographiq­ue limitée : 3 à 4 établissem­ents d’Ile-de-France dans lesquels des candidats auraient reçu par réseaux privés les sujets et non pas par des réseaux sociaux, en amont des épreuves », a-t-il indiqué. Les candidats auraient échangé ces sujets par la messagerie Whatsapp ou par SMS. Le ministère de l’Education a d’ores et déjà porté plainte et une enquête est ouverte. La session 2019 du bac est décidément bien mouvementé­e. Lundi, en effet, un texte de l’écrivain Andrée Chedid a provoqué la colère des élèves des filières S et ES qui ne savaient pas qu’il s’agissait d’une femme. Une pétition a été lancée pour obtenir une notation « clémente » face à un sujet jugé trop difficile. Elle a récolté plus de 41 000 signatures.

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(Photo AFP) Les modificati­ons ont été apportées « rapidement » au sein des salles d’examen après le début des épreuves, a indiqué le ministère de l’Education.

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