Ça passe ou ça casse !
Battues à Nice par la France en phase de groupes (2-1), les Scandinaves sont de retour à l’Allianz Riviera, pour une place en quart, face à de solides « Aussies »
Après quinze jours de phase de poules et trente-six rencontres disputées dans neuf villes de l’Hexagone, une nouvelle compétition démarre aujourd’hui. Celle des matchs couperets et des grands déçus.
A l’Allianz Riviera se jouera le destin de la Norvège et de l’Australie, arrivées respectivement deuxièmes des groupes A et C. Les premières connaissent déjà l’enceinte azuréenne pour y avoir été battues 2-1 par l’équipe de France le 12 juin dernier. Les Australiennes, elles, la découvriront remplie à un peu plus du tiers. Hier, environ 13 000 billets avaient trouvé preneurs, soit un petit peu moins que pour le choc entre le Japon et l’Angleterre (14319 spectateurs). Difficile de dégager un favori
de cette opposition entre deux nations historiques du football féminin, mais une certitude : ce sera une rencontre physique et engagée entre deux blocs difficiles à bousculer. L’Australie et la Norvège, 6e et 9e nations au classement FIFA, se redoutent, et elles ne l’ont pas caché.
« On s'attend à un match tendu contre la Norvège qui aura un jour de plus de récupération. Il a fait très chaud ce soir (mardi), c'était étouffant. Mais cela ne sera pas une excuse. On va se préparer au mieux pour ce huitième »,a prévenu le sélectionneur australien, Ante Milicic, après la victoire de son équipe contre la Jamaïque (4-1), quand son homologue norvégien Martin Sjögren louait la puissance des Matildas (le surnom de l’Australie). Les adversaires du soir présentent le point commun d’avoir jusqu’à maintenant tenu leur rang, sans avoir pleinement convaincu pour autant.
Encore un petit doute sur Graham Hansen
Deuxième meilleure attaque de la phase de poules (8 réalisations), derrière les intouchables Américaines et le carton inscrit contre la Thaïlande (18 buts dont 13 face à ces dernières), les « Aussies » ont aussi affiché quelques lacunes en défense et une dépendance quasi-totale aux performances de leur capitaine Sam Kerr (5 buts, dont 4 contre la Jamaïque). Les Scandinaves, elles, ont longtemps craint de ne pas pouvoir compter sur leur star Caroline Graham Hansen,