Nice-Matin (Cannes)

« J’ai eu une petite péripétie »

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« C’était la première étape de haute montagne. Elle n’était pas hyper difficile puisque l’arrivée était jugée en bas du dernier col. Il y avait de bonnes chances que l’échappée se dispute la victoire. Ça a été le cas. Malheureus­ement, j’avais appris au briefing de mercredi soir que je n’aurais pas carte blanche pour aller dans l’échappée. Je n’ai donc suivi aucun coup si ce n’est un bond de quarante coureurs. C’était un quart du peloton. Et quand je suis rentré sur eux, l’équipe m’a gentiment demandé de me relever pour rester aux côtés de Romain (Bardet). C’est assez atypique comme décision mais c’est la stratégie de notre équipe de me garder au maximun auprès de Romain pour lui assurer les bons placements. Je sais que je suis sur le Tour pour l’aider au maximum. J’ai accepté cette décision pour finir à ses côtés, dans un peloton d’une cinquantai­ne d’unités. Le rythme derrière les échappés dans les deux premiers cols n’a pas été très très rapide. C’est une très bonne chose pour remettre en route le coup de pédale montagnard, après avoir passé plusieurs journées à enrouler un gros braquet sur des étapes plutôt plates ou vallonnées. Ça m’a fait du bien. J’ai juste eu une petite péripétie. Dans le dernier col, il y a eu un accrochage devant moi, des coureurs ont manqué d’attention. J’en ai percuté un qui m’a fait tomber. Ça m’a valu un petit choc sur le genou droit qui ne compromet en rien la suite de mon Tour. Demain (aujourd’hui) c’est le contre-la-montre et le mot d’ordre pour la majorité de l’équipe, y compris pour moi, c’est la récupérati­on. » Le seul contre-la-montre individuel du Tour de France propose aujourd’hui une boucle au sud de Pau, sur une distance de , kilomètres, le jour anniversai­re de la création du maillot jaune voici cent ans. « Contrairem­ent à la tradition, nous avons choisi de le situer non pas sur la fin de l’épreuve mais juste au milieu, comme un point de bascule », explique le directeur de course, Thierry Gouvenou, à propos de cette e étape. Le parcours se divise en deux parties : « La première est agrémentée de quelques côtes sur une quinzaine de kilomètres et la seconde est beaucoup plus roulante », à partir de Gan, tout près des vignobles du Jurançon. Deux points de chronométr­age sont prévus, au sommet de la côte d’Esquillot (Km ,) qui est la dernière montée, et à Jurançon (Km ,).

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