L’activité fonctionnait pied au plancher depuis un mois
Les karts électriques en location ? Une bonne idée concrétisée à Juanles-Pins par Hama Rahal, businessman à la conscience artistique très développée. Associé avec ses deux frères, il a ouvert son concept store, Watstuff, il y a plus de quatre ans. Une boutique d’électronique et d’engins électriques disponibles à la vente comme à la location. Et il n’imaginait pas que le succès se manifesterait si rapidement. C’est simple, il y a encore à peine une semaine, en pleine période estivale, lorsque l’arrêté municipal n’était pas encore envisagé, il le reconnaissait lui-même : « Je pourrais avoir vingt karts à la location, je les louerais tous. Mais c’est trop compliqué. Je collabore avec les policiers parce que je ne veux pas qu’il y ait des accidents. Attention, je ne suis pas réprimandé. J’échange souvent avec eux parce qu’ils surveillent les clients qui louent les karts. Et c’est normal parce que ça peut être dangereux. » Pour éviter les problèmes, Hama et ses employés font un briefing systématique avec les clients qui louent une trottinette, un Segway ou bien un kart. « Encore plus avec les karts. On leur interdit d’aller sur la route. On fait en sorte qu’ils les utilisent uniquement dans la petite pinède et la Pinède-Gould. Parce qu’avec les piétons aussi ça peut générer des accidents. Et on propose aux parents de louer une trottinette pour qu’ils surveillent leurs enfants. » Au départ, le kart est en fait une sorte de hoverboard amélioré, auquel est ajoutée une structure qui transforme l’engin en kart. Un petit véhicule à quatre roues, équipé d’une batterie, que le propriétaire peut brider à 8 ou 16 km/h s’il ne souhaite pas le louer à pleine puissance, soit en capacité de foncer à 24 km/h : « Les enfants en raffolent ! Je ne les loue que depuis un mois parce que je n’y croyais pas. Mais ils viennent et reviennent. »