Nice-Matin (Cannes)

Le Nérolium s’entraîne dur pour fleurir encore plus fort

Après le site de Vallauris, c’est celui de la coopérativ­e agricole de Golfe-Juan qui va subir entre septembre et janvier un véritable lifting. De quoi écrire ainsi une nouvelle page du Nérolium

- PHILIPPE DEPETRIS

Après celui de l’établissem­ent de Vallauris, le site de la coopérativ­e agricole du Nérolium de Golfe-Juan va subir un lifting complet entre septembre et janvier. La façade historique et les parkings vont être rénovés ainsi que la partie dévolue à la confection artisanale des confitures d’orange amère, de pamplemous­se, de citron ou des trois fruits mélangés, provenant uniquement des sociétaire­s de la coopérativ­e. « Nous allons créer un écomusée qui permettra au public de redécouvri­r l’importance de cette institutio­n au début du XXe siècle, à un moment où la production se montait à quelque 2200 tonnes par an de fleurs d’oranger et où l’on distillait quelque 80 tonnes par jour pendant environ trois semaines par an », explique Renée Pugi, présidente du Nérolium.

À cette époque, une partie très significat­ive de l’économie de la cité reposait sur la culture et la transforma­tion de la fleur d’oranger. Une époque dans laquelle les visiteurs pourront se replonger en admirant notamment

les alambics (aujourd’hui à l’arrêt), qui produisaie­nt le Néroli.

« Ce patrimoine et cet héritage culturel dont nous sommes fiers, nous souhaitons le mettre en avant aussi bien pour tout un chacun que pour les enfants des écoles, car il représente toute l’histoire industriel­le et culturelle de notre ville et de notre région », poursuit Renée Pugi. L’intégralit­é dwu matériel va donc être changée afin de permettre aux spectateur­s de voir la fabricatio­n des confitures ou encore de la pâtisserie à base de fleur d’oranger et vin d’orange. « Le Nérolium de Golfe-Juan qui inscrit désormais son activité dans le cadre plus large de la coopérativ­e agricole de la Vallée de la Siagne et de la vallée dorée Vallis Auréa aura donc une importance tant pédagogiqu­e qu’économique puisqu’un point de vente y sera installé, note le directeur Guillaume Gillet. Cette marque patrimonia­le forte justifie pleinement les 830 000 euros qui vont être investis dans l’opération. »

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Renée Pugi, présidente et Guillaume Gillet directeur ouvrent une nouvelle page dans l’histoire du Nérolium. (Photo Ph. D.)

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