Vente aux enchères Besch : adjugé pour ans
Aujourd’hui, c’est le top départ des ventes aux enchères de la maison Besch Cannes Auction à l’hôtel Martinez. Un rendez-vous qui s’adresse autant aux amateurs qu’aux collectionneurs
Trop chaud pour aller à la plage et tanné de flâner dans les ruelles cannoises ? Cela tombe bien, c’est un bon jour pour faire des emplettes… Aujourd’hui s’ouvre la vente aux enchères de Besch Cannes Auction, à l’hôtel Martinez. Et cette année, le rendez-vous a un goût particulier, notamment pour Jean-Pierre Besch. Le commissairepriseur fête les 30 ans de son arrivée sur la Côte d’Azur, où son marteau a retenti pour la première fois un certain 15 août 1989…
Une vente pour tous
Le premier des trois jours de ventes aux enchères sera dédié aux vins prestigieux et alcools rares. Besch Cannes Auction est classée N° 1 des maisons de ventes françaises indépendantes de vins. Aujourd’hui, sera mis en vente entre autres, un lot de six bouteilles du domaine Leroy, estimées à 28 000 euros. Demain, jour du traditionnel rendez-vous estival « des Impressionnistes aux Contemporains » en ce jour d’anniversaire pour le commissaire-priseur, les collectionneurs s’arracheront des tableaux, sculptures et objets inédits dans le monde de l’art. En tête d’affiche, la Main de Roman, signée FrançoisXavier et Claude Lalanne. e
Quelques années après la vente record, sur la Croisette, de la série de deux moutons et deux brebis qui s’est vendue pour une somme de
367 220 euros… Cette année, la main en bronze signée Lalanne, qui provient d’une collection privée, est estimée entre 28 000 et 35 000 euros. En vedette également, La femme à la harpe, un panneau sculpté et attribué à Ivan Mestrovic.
Stylo, bouteille de vin, peintures
La probable « secousse » de la journée proviendra sûrement du flacon signé René Lalique et estimé entre 12 000 et 15 000 euros. Ce rare modèle était vendu dans les magasins éponymes, dans les années 1920. Attention, la vente aux enchères n’est pas réservée qu’aux grands collectionneurs, les particuliers et amateurs sont les bienvenus. « Je tiens à ce que ce soit humain, qu’il y ait un côté abordable. Certaines pièces coûtent 1 000 euros… » Les acheteurs ne sont pas les seuls à se mélanger, les oeuvres aussi. Une sculpture, Cercle de Bruno Romeda datant de 2009, qui côtoient des objets d’arts décoratifs du XIXe siècle. « Je mélange tous les genres », s’enthousiasme Jean-Pierre Besch. Le troisième et dernier jour sera clinquant. Des pendentifs sertis de diamants aux bagues à plusieurs carats. « Ces accessoires viennent pratiquement tous de collections privées », confie le commissaire-priseur. Le futur, Jean-Pierre Besch l’imagine à Cannes, marteau à la main et oeuvres à vendre par dizaine…