En attendant les radars tourelles…
Avant le probable retour de panneaux « » le long des départementales, d’autres nouveaux venus s’y invitent depuis peu : les radars tourelles. Perchés sur de hauts poteaux, dotés d’un flash infrarouge invisible sur le coup, ces boîtiers redoutables ne se contentent pas de verbaliser les excès de vitesse : ils ont vocation à détecter une multitude d’infractions (franchissement de ligne continue, non-respect des distances de sécurité, non-port de la ceinture, téléphone portable au volant…). Selon la Direction nationale de la sécurité routière, à radars nouvelle génération seront déployés d’ici fin . Et l’an prochain. Avec, parmi eux, bon nombre de leurres. À quand les premiers radars tourelles dans les Alpes-Maritimes ? La Direction de la sécurité routière, maître de la com’ sur le sujet, se montre on ne peut plus discrète. La crise des « gilets jaunes » et son offensive anti-radars sont passées par là. «Tousles appareils ont vocation à être remplacés », assurent les services de l’État. Après les études, l’homologation et l’expérimentation, les radars tourelles pourront démontrer leur potentiel sur tout le territoire. Certains l’ont anticipé : plusieurs radars tourelles ont d’ores et déjà été vandalisés.
Dans quel but avez-vous réalisé une cartographie des accidents corporels ?
Ce visuel permet de comprendre l’accidentalité instantanément. Plus il y a de trafic, sur de belles routes avec de belles infrastructures, plus les gens se disent : « Je peux y aller. » Or c’est là que le risque est maximal ! La sécurité routière, ce n’est pas du bon sens mais de la connaissance scientifique. Il faut faire confiance aux experts.
Sur les km/h, vous refusez de laisser la main aux départements ?
Quand on voit les réactions des élus à la publication de nos cartes, nous constatons qu’ils ne changent pas leur argumentaire. Ils sont dans un déni.