Daniel Ledent : « Quand vous avez Cachemire et Bonato, ça shoot ! »
Aujourd’hui en Pro B, les Sharks d’Antibes s’appuient sur une histoire riche faite d’années glorieuses et de titres marquants. Chaque mercredi, Nice Matin se replonge dans les souvenirs d’un joueur de l’époque. Aujourd’hui, place à Daniel Ledent (-).
Vous n’avez connu que deux clubs dans votre carrière. C’est assez rare…
Les circonstances ont fait que. J’étais bien à Denain [-] mais j’ai eu l’opportunité de venir à Antibes. Comme j’avais été meilleur marqueur français, Antibes me voulait et un service des sports s’est créé à la mairie. On n’était pas professionnel à l’époque donc le plan de carrière m’intéressait. Vivre à Denain et à Antibes, ce n’est pas tout à fait la même chose [sourire].
Que retenez-vous de vos saisons antiboises ?
J’ai passé de très bons moments. Ça a été un peu plus difficile en fin de carrière notamment avec un entraîneur mais je garde des bons souvenirs. Ensuite j’ai fait une année à GolfeJuan et je suis devenu entraîneur.
À quoi ressemblait le vestiaire à cette époque ?
C’était quand même assez vétuste par rapport à certaines salles mais la salle Foch était vraiment typique. Rien à voir avec le confort actuel ! Le groupe ? Il n’y avait pas de chambreurs, à part peutêtre Jacques Cachemire. On était une équipe sérieuse, il n’y avait pas de joueur folklorique ! [sourire]
Un regret ?
Je n’ai rien à regretter sur toute ma carrière antiboise, rien ne me vient à l’idée spontanément.
Votre meilleur souvenir ?
J’en ai plein, le problème est là. On a quand même fait de bonnes saisons, on a brigué le haut de tableau quelques années. Un record de points ? J’étais scoreur à Denain mais je suis devenu passeur et j’ai fini comme meneur de jeu. Quand vous avez [JeanClaude] Bonato ou Cachemire, ça shoot !
Votre regard sur l’équipe antiboise actuelle ?
Je suis allé les voir en match amical contre le Cannet, ils m’ont laissé une bonne impression. Il manque peut-être un pivot en rotation mais je ne peux pas juger. L’entraîneur a certainement sa façon de voir les choses.
■ Daniel Ledent préside aujourd’hui l’association “Sama”, solidarité et aide aux malades de l’alcool.