Armel Le Cléac’h, prestigieux parrain
A 42 ans, Armel Le Cléac’h a plus que jamais la voile chevillée au coeur. Le champion du monde IMOCA (2008) et vainqueur du Vendée Globe (2016-2017) a les yeux qui brillent quand on évoque la navigation, les bateaux, les océans… et la mer Méditerranée ! Ambassadeur de l’édition 2019 du Yachting Festival, Le Cléac’h ne cache pas son plaisir d’être à Cannes quelques jours avant de peaufiner sa préparation pour la Transat JacquesVabre (départ le 27 octobre du Havre).
Transat Jacques-Vabre et un tour du monde
« C’est la deuxième fois que je suis le parrain à Cannes. Je l’étais aussi il y a deux ans pour les 40 ans ! J’avais coupé le ruban pour l’inauguration du salon. Je me souviens entre autres d’une soirée à la plage, de feux d’artifice ! Mais ce n’est pas que cela, je suis présent pour assister à différents événements pour promouvoir le salon. Et visiter le monde du yachting, le motor boat, et voir des nouveautés sur l’eau. C’est une des choses que j’apprécie ici c’est que tous les bateaux sont à flot et que l’on peut même les essayer ! »
Pour l’édition 2019, le skipper français apprécie particulièrement le fait d’avoir deux sites bien distincts : « C’est vraiment top d’avoir d’un côté les voiliers (Port Canto) et de l’autre les bateaux à moteur (vieux port). J’apprécie beaucoup Cannes même si je ne navigue pas beaucoup en Méditerranée. » Au Port Canto, Armel Le Cléac’h a posé ses empreintes il y a deux ans et n’est pas peu fier. Une autre attache avec Cannes et le festival.
« J’en profite aussi pour voir l’évolution du monde du nautisme et de la plaisance, sans oublier la préservation de l’environnement et de la mer qui est mon lieu de travail ! » Avant de repartir demain, le « chacal » comme le surnomment ses copains – « c’est un animal qui ne lâche pas sa proie. Je suis accrocheur, bagarreur, je ne lâche jamais rien. C’est mon caractère sur l’eau mais pas dans la vie », – évoque ses futurs projets. « Il y a donc la Jacques-Vabre, une course en double avec Clarisse Cremer que je vais former pour son premier tour du monde. C’est l’occasion de transmettre mon expérience, c’est plus pédagogique. Mais aussi un futur tour du monde en équipage pour moi sur un grand trimaran avec, pourquoi pas ? ; un départ et une arrivée à Nice ! La Méditerranée, c’est formidable. Ça change de la Bretagne. C’est une mer très changeante. » Avec sa simplicité et sa passion, Armel Le Cléac’h fait l’unanimité… mais attention au chacal qui sommeil en lui !