La Niçoise Capucine Daumas sublime Mozart
La grande messe en ut mineur écrite à Vienne par Mozart en 1782 et considérée comme l’une de ses oeuvres majeures, sera l’un des temps forts du Festival d’art sacré. Elle sera interprétée demain, à 21 heures, à la cathédrale par l’orchestre de Cannes, l’ensemble vocal Musiques en Jeux et une pléiade de jeunes chanteurs français de haut vol placés sous la direction du chef Nicolas Krüger. Parmi eux, la Niçoise Capucine Daumas. Rencontre
Deux projets sur la Côte d’Azur où vous êtes née, c’est le bonheur ?
Je suis ravie ! J’attendais depuis très longtemps d’avoir la chance de chanter à la maison. Mon père est né à Nice et a grandi à Menton et ma mère a grandi à Nice où elle était élève au conservatoire. Je suis très excitée de chanter dans la belle cathédrale d’Antibes puis le octobre à l’Opéra de Nice dans La Coquette Trompée ,un opéra du XVIIIe siècle composé par Dauvergne pour la Cour de Louis XV, un véritable petit bijou méconnu pétillant comme du champagne, dans une mise en scène de Christian Daumas et des chorégraphies de Corinne Devaux.
Mozart ?
Mozart a été très présent dans ma carrière. J’ai débuté en Italie à l’opéra de Trieste dans le rôle de Despina dans Così fan tutte et j’ai récemment chanté Pamina dans La Flûte Enchantée en France. C’est un compositeur de génie qui a écrit des rôles tellement riches et différents qu’il nous suit dans toute une carrière. Au fil des années et de l’évolution de notre voix, nous pouvons aborder de nouveaux rôles. Il est tellement versatile dans son écriture qu’on ne peut jamais avoir tout découvert et surtout, on ne peut jamais s’en lasser !
Un artiste antibois a été déterminant pour vous ?
Oui c’est le pianiste Dalton Baldwin. Avec mon professeur Lorraine Nu bar, ils m’ont fait confiance, prodigué de précieux conseils et introduits dans le métier auprès de Marylin Horne ce qui m’a valu de chanter au Carnegie Hall de New York.
■ Des places seront mises en vente à la cathédrale une heure avant le concert