« Du bien au moral »
Internationaux de France Directeur du pôle France d’Antibes et entraîneur dans le staff de l’Équipe de France, Rodolphe Bouché se félicite des médailles d’or décrochées par Ait Said et Frasca, dimanche dernier à Bercy
Ils n’ont pas fait le déplacement pour rien. En lice ce week-end lors de la coupe du monde à Bercy (internationaux de France), les Antibois Samir Ait Said et Loris Frasca ont décroché l’or aux anneaux et au saut. Idéal avant les championnats du monde prévus en Allemagne et qualificatifs pour les Jeux Olympiques en 2020.
Deux Antibois, deux médailles d’or : carton plein !
C’est une grosse satisfaction ! Samir termine premier ex aequo avec un Égyptien, c’est plutôt bien avec un état de forme qui est en train de monter à l’approche du départ pour le championnat du monde la semaine prochaine. Ça fait du bien au moral. On va pouvoir envisager de refaire le même mouvement aux championnats du monde voire de le faire évoluer si la forme est là.
Loris Frasca a aussi assuré !
Pour Loris c’est une double satisfaction. Il avait des petits soucis sur la réalisation des deux sauts ces derniers temps. Il n’était pas en forme, en perte de confiance et de repères. Ces sauts n’étaient pas de qualité… et en deux jours il nous sort deux fois deux sauts magnifiquement réalisés, comme quand il était en forme. C’est essentiel pour la confiance qu’il puisse réaliser deux jours de suite ces sauts-là.
C’était attendu ?
Attendu et surtout espéré par la direction technique nationale. L’ambiance était ultra-chaude avec personnes qui criaient leur nom. La coupe du monde de Bercy, c’est la plus grosse au monde. C’était plein ! Quand tu cours tu n’entends rien parce que tu es porté par les cris. C’est déstabilisant mais c’est une bonne chose parce que ce sera la même ambiance aux mondiaux. C’était la dernière compétition, une étape importante pour savoir comment produire une performance en état de stress.
Les deux seront à % ?
Oui. On a refait le planning des deux semaines qui arrivent, on part lundi en stage en Allemagne et après on a une semaine de préparation sur place. Il faudra retrouver de la fraîcheur et des automatismes pour qu’on puisse atteindre ce qu’on s’est fixé comme objectif de points et de réussite. On veut réussir à faire % de ce qu’on est capable de faire. Si on fait ça, on sera qualifiés !