Desens et Henri Leroy ne sont toujours pas copains
Il n’a pas échappé à Jean-Valéry Desens, grand fan des réseaux sociaux, la publication récente du sénateur Henri Leroy sur son Facebook, dans laquelle il exprime sa satisfaction de voir un sondage indiquant que les citoyens étaient disposés à voter pour un maire sortant, à condition que celui-ci ait fait un bon mandat.
Le problème, relève l’opposant et candidat à la mairie, « c’est que ses propos ne s’arrêtent pas là. Dans un élan d’une extrême violence il se lance dans une diatribe d’une vulgarité inacceptable pour un parlementaire contre ceux qu’il nomme “Les Oppositions”… dont lui-même fait partie en tant que sénateur : “Les oppositions vont brailler, vociférer… Les médisants, les hâbleurs, les mythomanes, les aigris, les revanchards…”
« En toute humilité, je souhaite tout d’abord lui rappeler que les élections municipales se font au suffrage universel et donc que ce n’est pas à lui d’évaluer le travail réalisé par les maires sortants mais à chaque citoyen en son âme et conscience. Dans un deuxième temps, il est intéressant de rappeler que ces mêmes sondages indiquent que si les électeurs s’intéressent évidemment au bilan de leur maire, ils feront cependant leur choix devant l’urne en se basant principalement sur les projets des candidats. Enfin, contrairement au sénateur Henri Leroy, je suis intimement persuadé qu’on ne peut pas convaincre des électeurs en faisant preuve de vulgarité, en utilisant la méthode Coué, en stigmatisant ses opposants et en pensant à la place des citoyens. Bien au contraire, convaincre c’est à mes yeux faire preuve de respect, travailler en équipe, soumettre des propositions constructives et rassembler au-delà des petites chapelles sur un projet qui fédère. Il faut répondre à la division par le rassemblement et aux propos excessifs par le respect. » C’est dit.