Paris la joue profil bas
Après sa démonstration face à un Real Madrid méconaissable, le PSG joue la carte de l’humilité, après avoir été échaudé ces dernières saisons...
De la risée de l’Europe à favori N.1 de la Ligue des champions 2020 ? Le PSG, malgré sa démonstration contre le Real Madrid (3-0) mercredi, refuse de s’enflammer, trop bien placé pour savoir que des grands coups d’un soir peuvent naître des espoirs vite balayés... L’histoire récente du club de la capitale rappelle en effet que les soirées de gala - 4-0 contre le FC Barcelone, 3-0 face au Bayern Munich, en février puis en septembre 2017- n’ont débouché que sur des fiascos mémorables !
Trois éliminations d’affilée en es
Derniers exemples en date ? La démonstration (2-1) l’an dernier en phase de groupes contre Liverpool, futur vainqueur de l’épreuve, et surtout la nouvelle ‘‘remontada’’ (3-1 au retour après l’avoir remporté 2-0 à l’aller) subie contre Manchester United au printemps dernier, synonyme de troisième élimination d’affilée en 8es de finale.
Dans le sillage de son nouveau patron Leonardo, le PSG, au sortir d’un été parasité par le cas Neymar, a plus que jamais décidé d’adopter un ton plus modeste.
Reste que la prestation très convaincante face au grand Real, certes diminué mais à l’expérience incomparable dans les joutes européennes de ce calibre, laisse inaugurer de solides motifs d’espoirs pour la suite.
« Le PSG a été supérieur, il n’y a rien à dire. Je pense qu’ils ont mérité de gagner leur match, a salué Zinédine Zidane, l’entraîneur madrilène. C’est une équipe qui nous a mis sous pression, qui a été très bonne à tout les niveaux. »
Gueye, monsieur +
Le symbole de ce PSG new look ? Idrissa Gueye, bien sûr ! Recrue estivale la moins glamour sur le papier, le milieu défensif sénégalais a été omniprésent sur le terrain, à la manière d’un N’Golo Kanté.
« On s’est battus pour le recruter. C’est une machine ! Il n’arrête jamais de courir, il a fait beaucoup de récupérations, et contre une équipe comme le Real c’est super important », a savouré Tuchel, après s’être fendu d’une longue accolade à l’encontre de ‘‘Gana’’ au coup de siflet final.