Des infrastructures "bas carbone" qui contribuent à la mobilité durable
Quelque 80 % des déplacements sont toujours effectués via les réseaux routiers et autoroutiers. L’un et l’autre conservent et conserveront leur rôle, mais nous pouvons demain rendre leur usage encore plus respectueux de l’environnement. Le développement des modes de transport propres et alternatifs va transformer nos déplacements. Depuis quelques années, les comportements changent, les demandes d’aller encore plus loin pour préserver l’environnement se multiplient et de nombreux projets innovants se concrétisent, participant ainsi à une vraie mutation de notre manière de consommer la mobilité. Plusieurs exemples viennent à l’esprit dans notre région : à Sophia Antipolis, les entreprises se sont réunies pour proposer des initiatives nouvelles favorisant le covoiturage, la mobilité électrique, l’usage de transports en commun, le travail à horaire décalé pour limiter les bouchons, etc. Là-bas, il y a même chaque année une journée de la mobilité pour trouver de nouvelles idées. La transformation du réseau autoroutier est concrètement en cours : pour employer une métaphore, on file droit vers l’autoroute bas carbone, au travers d’une autoroute qui multiplie les actions qui renforcent la protection de l’environnement : construction de parkings de covoiturage et incitation à les utiliser, développement de la mobilité électrique, transformation des aires de services, limitation de la production de déchets, incitation à trier 100 % les déchets restants et valorisation de ces derniers, suppression la plus poussée possible des traitements phytosanitaires sur les espaces verts, fauchage raisonné, mise en place de ruches, économies d’énergie, etc.
● Côté circulation, outre la montée en puissance des véhicules électriques et l’installation de points de recharge sur les aires, la circulation de bus sur les bandes d’arrêt d’urgence, en zone de fort trafic, se développe. Après Aix-Marseille et Toulon, une étude est en cours sur la liaison Nice-Sophia Antipolis ! Moins de circulation, moins d’attente, c’est moins de rejets dans l’atmosphère.
● Côté équipements, VINCI Autoroutes renforce ses démarches en programmant avec ses partenaires la construction d’aires de services de nouvelle génération répondant à des critères environnementaux, en implantant des panneaux solaires, des éclairages LED basse consommation, en utilisant des enrobés recyclés pour les chantiers de rénovation des chaussées et en multipliant la construction d’écoponts pour les animaux. Notre région en compte déjà six, et de nouveau aménagements de type écoducs sont encore prévus.
Cette évolution de l’autoroute se construit grâce à des projets communs entre l’opérateur de mobilité qu’est VINCI Autoroutes et ses partenaires : l’État et les collectivités locales, attachés à faciliter les mobilités quotidiennes tout en contribuant à la réduction rapide des émissions de CO2. Les logiques d’intermodalités entre les modes de transports seront dans le futur essentielles. D’où la nécessité de travailler en commun, comme le prévoit une convention de collaboration entre VINCI Autoroutes et la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.